Avec “Memory Device”, Baba Ali dévoile un 1er album inclassable

Américain du New Jersey, riche de racines nigérianes, le musicien Babatunde Teemituoyo Doherty, alias Baba Ali, s’était fait remarquer l’an passé avec House, un EP produit par Jamie Hince des Kills, où déjà perçait toute sa fascination pour...

Avec “Memory Device”, Baba Ali dévoile un 1er album inclassable

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Américain du New Jersey, riche de racines nigérianes, le musicien Babatunde Teemituoyo Doherty, alias Baba Ali, s’était fait remarquer l’an passé avec House, un EP produit par Jamie Hince des Kills, où déjà perçait toute sa fascination pour la no wave délicatement ponctuée de riffs psychédéliques bienvenus. Ex du duo Voices of Black qu’il formait avec le rappeur Jules Lafayette-Terry Randolph où rock, funk et soul dansaient main dans la main, passé par la case DJ et Berlin, désormais installé à Londres, Baba Ali a mis à profit le confinement, et sa rencontre avec le guitariste Nik Balchin, pour se lancer dans Memory Device.

>> À lire aussi : Avec “Other You”, Steve Gunn signe un troisième album lumineux

Hypnotique

Un 1er album en forme de résistance aux étiquettes musicales hâtives – allant jusqu’à inventer le terme de “yarchisme” pour justifier une démarche artistique pure et détachée des normes sociétales –, enregistré avec Al Doyle, connu pour ses collaborations avec Hot Chip ou LCD Soundsystem et capable de réconcilier rock et dancefloor.

Memory Device mélange funk, rock, soul, blues et électronique d’un même élan puisant autant chez Joy Division, The Human League, James White and the Blacks que chez The Rapture, Twin Shadow ou Kele Okereke, tout en magnifiant un rock noir, squelettique et dansant par la voix hypnotique et possédée de Babatunde Teemituoyo Doherty. Un peu comme si Suicide s’était perdu sur le dancefloor du Berghain…

Memory Device (Memphis Industries/Bertus). Sortie le 27 août.