Avec Sea Bubbles, naviguera-t-on bientôt sans faire de vague ?

MOBILITÉS - Le moteur à hydrogène démarre, de la vapeur d’eau se dégage et l’hydroptère démarre. Après quelques secondes, le bateau se soulève grâce à des “foils” et glisse au-dessus les flots. Comme vous pouvez le voir dans le reportage en...

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MOBILITÉS - Le moteur à hydrogène démarre, de la vapeur d’eau se dégage et l’hydroptère démarre. Après quelques secondes, le bateau se soulève grâce à des “foils” et glisse au-dessus les flots. 

Comme vous pouvez le voir dans le reportage en tête d’article, ce bateau volant, c’est le “Sea Bubble”. Imaginée en 2016 par le navigateur Alain Thébault, cette embarcation est plus qu’une simple innovation technologique. Pour son concepteur, c’est la solution à la congestion grandissante des villes du monde. 

Son ambition avec sa start-up “Sea Bubbles”: créer un taxi sur l’eau pour désengorger les rues de nos villes bouchonnées. Mais l’objectif est de le faire sans émission de CO2, sans vague et sans bruit.  

L’énergie verte de l’avenir ?

Pour réaliser cette prouesse, l’équipe de “Sea Bubbles” travaille sur le dernier prototype qui incorpore un moteur à hydrogène. L’intérêt est d’avoir un système électrique plus léger et plus rapide à recharger, puisqu’il suffit de changer les bobonnes où est stocké l’hydrogène.

Mais il y a aussi un enjeu écologique important, le moteur n’émet pas de CO2.

Comme le système ne produit pas de polluant, l’intérêt pour la qualité de l’air dans les villes est indéniable, mais ça ne signifie pas que l’hydrogène est la solution verte par excellence. D’après le directeur de l’unité chimie et procédés de l’ENSTA Paris, 96% de la production d’hydrogène n’est pas verte mais grise à l’heure actuelle. “C’est de l’hydrogène qui est issu des énergies fossiles. Lors de la production, on va émettre du CO2 qui est relâché dans l’atmosphère.”

Face à ce problème, Alain Thébault explique vouloir utiliser de l’hydrogène vert “mais on va recharger les ‘Bubbles’ dans des stations, on ne décide pas de la manière de produire l’hydrogène.”

Désengorger les villes

Avec cet hydroptère, “Sea Bubbles” veut régler le problème de congestion des agglomérations. Pour l’urbaniste Arnaud Passalacqua, la promesse est trop belle: “Les flux de mobilités dans les grandes villes se comptent en centaines de millions de voyageurs par jour. Ici, on est sur un ordre de grandeur d’une desserte par bus. Ce n’est pas suffisant pour décongestionner les mobilités”, estime-t-il.

Mais Alain Thébault y croit dur comme fer. Avec son dernier prototype, “Sea Bubbles” entre dans sa dernière phase de production. La start-up espère commercialiser les premiers bateaux d’ici fin 2021.

À voir également sur Le HuffPost: Y aura-t-il des voitures volantes aux Jeux olympiques de Paris 2024?

Cette vidéo fait partie de notre nouvelle série de vidéos “En Transit.ion”. Comment se déplacera-t-on (mieux) demain? Retrouvez nos futurs sujets et reportages sur cette page. Cette série de vidéos est soutenue par Toyota. Vous pouvez consulter notre charte des partenariats ici. Une idée, une information à partager pour cette série de reportages? Vous pouvez nous écrire à l’adresse entransition@huffpost.fr