Avec #StopAsianHate ils dénoncent le racisme ordinaire envers les Asiatiques

RACISME - Sur Twitter, un hashtag est largement partagé ces derniers jours: #StopAsianHate (“stop à la haine des Asiatiques”). Derrière ce mot-dièse de ralliement, des personnes asiatiques mais pas seulement, qui dénoncent un racisme qui a...

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Des manifestantes tiennent des pancartes

RACISME - Sur Twitter, un hashtag est largement partagé ces derniers jours: #StopAsianHate (“stop à la haine des Asiatiques”). Derrière ce mot-dièse de ralliement, des personnes asiatiques mais pas seulement, qui dénoncent un racisme qui a pris de l’ampleur avec la pandémie de coronavirus, partie de Chine fin 2019.

Dénonçant des préjugés, injures voire agressions mais aussi une “banalisation” de ces discriminations, nombreux sont ceux qui ont partagé leur témoignage sur le réseau social, où le hashtag #StopAsianHate est apparu dans les sujets les plus discutés sur Twitter ce mercredi 24 février:

Des personnalités apportent leur soutien

Le hashtag #StopAsianHate a trouvé le soutien de certaines personnalités comme Chrissy Teigen et Olivia Munn, ainsi que dans l’industrie de la mode, comme le rapporte le magazine Harpers Bazaar.

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“Un an après l’arrivée de la pandémie, nous avons enfin un hashtag pour évoquer ce problème et ça prend de l’ampleur. #StopAsianHate appelle tous les médias à couvrir les actions racistes et violentes attaques envers les personnes asiatiques”, se félicite la journaliste Andrea Cheong dans le magazine Vogue.

En 2020, des témoignages avaient été relayés sur les réseaux sociaux via le mot-clé #JeNeSuisPasUnVirus pour dénoncer, déjà, la recrudescence de ce racisme anti-Asiatiques, notamment en France. “La crise sanitaire du coronavirus entraîne dans son sillage une libération de la parole raciste dans les médias et sur les réseaux sociaux”, nous expliquait en janvier J. (elle souhaitait préserver son anonymat), une femme d’origine coréenne auteure d’un message particulièrement partagé. “Dans la rue, on m’appelle ‘coronachinois’. Ma mère, aussi, s’est fait cracher dessus dans le RER”, nous racontait aussi Nian, jeune cuisinier originaire du sud-est de la Chine, en mai.

À voir également sur Le HuffPost: “On m’appelle coronachinois”, le racisme anti-asiatique, autre symptôme du Covid-19