Avec “The Foreign Department”, Astrel K irradie sa dream pop fugueuse à la mélancolie lumineuse

D’abord connu en tant que meneur du groupe Ulrika Spacek, qui pratique un rock indie bien électrique, le chanteur et guitariste anglais Rhys Edwards a récemment lancé un projet solo en parallèle, baptisé Astrel K. Sous cet alias énigmatique...

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D’abord connu en tant que meneur du groupe Ulrika Spacek, qui pratique un rock indie bien électrique, le chanteur et guitariste anglais Rhys Edwards a récemment lancé un projet solo en parallèle, baptisé Astrel K. Sous cet alias énigmatique un brin cosmique, il explore la sphère vaporeuse d’une pop en clair-obscur au doux – et pénétrant – parfum psychédélique, quelque part entre Broadcast, High Llamas et Stereolab.

Comme il n’y a pas de hasard en ce bas monde, c’est d’ailleurs via le label de Stereolab (Duophonic Super 45s) qu’ont été émis les 1ers signaux sonores d’Astrel K, en l’occurrence le EP You Could If You Can (2020) et l’album Flickering i (2022), tous deux fort appréciables. Il réapparaît à présent sur nos radars avec un nouvel album, The Foreign Department, cette fois-ci publié par Tough Love, le label attitré d’Ulrika Spacek – le groupe ayant sorti dans l’intervalle, en mars 2023, son très attendu (et très réussi) troisième album, Compact Trauma.

Rhys Edwards avait impulsé ce projet solo suite à sa migration (amoureuse) à Stockholm, ne connaissant au début presque personne là-bas et trouvant alors refuge dans la création musicale. Depuis la sortie de Flickering i, son histoire d’amour – longue de dix ans – s’est achevée, et il a emménagé ailleurs dans la capitale suédoise. The Foreign Department a ainsi pris forme au cours d’une période de flottement existentiel.

Grâce et mélancolie

Réalisé avec la participation de plusieurs autres instrumentistes, ce second LP d’Astrel K n’a pourtant, au final, rien de maussade ni d’instable. Formant un tout très bien équilibré et sans le moindre auto-apitoiement, il délivre onze morceaux (dont un instrumental, Firma) empreints de grâce légère autant que de mélancolie solaire. Darkness At Noon et By Depol, petits (?) bijoux sertis d’arrangements sophistiqués, en offrent deux exemples spécialement radieux.

Si les ballades planantes constituent l’orientation dominante, deux chansons entraînantes – et entêtantes – sont situées en ouverture (Heavy Is the Head) et en conclusion (R U A Literal Child?), l’album effectuant par ailleurs en cours de route une belle incartade sur un terrain plus chaotique (A Rudderless Ship).

The Foreign Department (Tough Love Records/Kuroneko). Sortie le 8 mars.