Bac 2021: ce lycéen de Reims profite d'un incroyable élan de solidarité

BACCALAURÉAT - C’est une chaîne de solidarité incroyable qui s’est improvisée entre la SNCF, un chauffeur de taxi et des gendarmes, le tout entre Paris, Nancy et Reims. Mardi 29 juin, un jeune parisien devait se rendre au lycée Saint-Joseph...

Bac 2021: ce lycéen de Reims profite d'un incroyable élan de solidarité

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Un lycéen devant une salle d'examen du baccalauréat, lors de l'épreuve de philosophie, au lycée Hélène Boucher de Paris, le 17 juin 2021.

BACCALAURÉAT - C’est une chaîne de solidarité incroyable qui s’est improvisée entre la SNCF, un chauffeur de taxi et des gendarmes, le tout entre Paris, Nancy et Reims. Mardi 29 juin, un jeune parisien devait se rendre au lycée Saint-Joseph de Reims pour son épreuve du Grand Oral, nouveauté du baccalauréat de cette année.

Alors qu’il profite de son trajet en train pour réviser, ce dernier oublie de descendre à Reims. Le prochain arrêt est à Nancy, à 2h30 de son lieu d’examen. Paniqué, le lycéen alerte les agents de la SNCF présents dans le train. “Le lycéen s’est tout de suite présenté au contrôleur dans le train. Celui-ci a alerté la gare de Nancy pour qu’elle mette un taxi à sa disposition”, explique le service communication de la SNCF Grand Est.

“Cette décision à 450 euros avait un caractère exceptionnel. Elle entre dans le cadre du dispositif SNCF-Exam où, pendant les deux 1ers jours des épreuves du Bac, on est particulièrement vigilants à la situation des jeunes”, souligne la SNCF Grand Est.

Une course contre-la-montre

Arrivé à Nancy, le jeune homme s’empresse de prendre le taxi de Boudriss Ben Abba. Si le chauffeur a emprunté une route limitée à 80 km/h, il reconnaît avoir commis un excès de vitesse. “Ma mission, c’était qu’il arrive à l’heure à son centre d’examen, témoigne-t-il auprès de l’AFP. C’est le sentiment humain qui a primé. J’ai complètement zappé le code de la route. Je n’ai pas calculé le danger”, admet-il, expliquant à France bleu qu’il “voyait ce gamin comme [son] fils”.

Si le lycéen pouvait espérer arriver à temps pour son examen, ses espoirs se sont amenuisés lorsque retentit la sirène des gendarmes, à 50 kilomètres de l’arrivée. Face à cet excès de vitesse évident, la voiture est immobilisée.

Mais les gendarmes se sont montrés très compréhensifs une fois que le chauffeur de taxi ait expliqué la situation. Ils ont alors invité le lycéen à monter dans le véhicule pour le conduire eux-mêmes vers son lieu d’examen, “par souci de rapidité” comme le confirme la Légion Champagne-Ardenne de la gendarmerie à l’AFP. Après toutes ces péripéties, le lycéen est bien arrivé à l’heure sur son lieu d’examen, à Reims. Espérons que le lycéen ait réussi son épreuve.

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