Batida, le son du dancefloor
C’est comme si l’étiquette sono mondiale avait été créée pour lui. Pedro Coquenão, né en Angola et élevé dans les banlieues melting-pot de la cité lisboète, a fait ses armes sous le sobriquet de Batida – soit battue, en portugais, façon d’évoquer...
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C’est comme si l’étiquette sono mondiale avait été créée pour lui. Pedro Coquenão, né en Angola et élevé dans les banlieues melting-pot de la cité lisboète, a fait ses armes sous le sobriquet de Batida – soit battue, en portugais, façon d’évoquer le “rythme”, dans sa définition la plus protéiforme. Flingué aux musiques métissées, ce Gilles Peterson afro-ibérique (on le retrouve d’ailleurs aux manettes de l’émission Neon Colonialismo sur Worldwide FM, la radio en ligne du DJ français) a fait des flux d’échanges culturels qui irriguent les rives des continents africain et européen son terrain de jeu favori, le tout sous un prisme dancefloor et électro.
Actif depuis le mitan des années 2000, Batida a multiplié les rencontres et les formes d’expression, sortant coup sur coup projets musicaux solos et collaboratifs (avec, notamment, les Congolais de Konono N°1 ou, plus récemment, avec le rappeur angolais Ikonoklasta, sous le pseudo IKOQWE), vidéo et documentaires. Huit ans après sa dernière escapade en solitaire (l’album Dois, sorti en 2014), Batida reviendra cet automne chez Crammed Discs avec un nouveau long-format défloré à l’aune de Bom Bom, un 1er single mélancolique interprété par la musicienne capverdienne Mayra Andrade.
Dans le cadre d’Iminente, Batida, habitué du festival qui a présenté sa comédie musicale IKOQWE l’année dernière à Lisbonne, jouera les passeurs sur le dancefloor, comme pour clôturer en beauté l’événement marseillais.
Festival Iminente, les 20 et 21 mai, au Mucem, à Marseille.