Battue par Osaka à l'Open d'Australie, Wiliams fond en larmes

SPORT - Une défaite qui fait mal. Ce jeudi 18 février à Melbourne se déroulait les demi-finales de l’Open d’Australie. Serena Williams était opposée à Naomi Osaka. L’Américaine a perdu (6-3, 6-4) en 1h15 contre la jeune Japonaise. En conférence...

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SPORT - Une défaite qui fait mal. Ce jeudi 18 février à Melbourne se déroulait les demi-finales de l’Open d’Australie. Serena Williams était opposée à Naomi Osaka. L’Américaine a perdu (6-3, 6-4) en 1h15 contre la jeune Japonaise. En conférence de presse, elle n’a pas pu cacher sa déception, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.

Les journalistes l’ont questionnée sur sa défaite. Elle a commencé par se justifier. “La différence aujourd’hui, ce sont les fautes. J’en ai fait tellement. Honnêtement, il y avait des occasions que j’aurais pu gagner. J’aurais pu mener 5-0, mais j’ai commis tellement de fautes que…”, explique-t-elle sans terminer sa phrase. Un journaliste lui demande ensuite pourquoi elle a commis autant de fautes ce jour-là. “Je ne sais pas. C’est fini”, lui a-t-elle rétorqué en semblant perdre ses moyens.

La conférence de presse n’aura duré que quelques minutes. Serena Williams n’a pas pu cacher sa tristesse et est sortie de la salle.

Les larmes qui ont précipité la fin de sa conférence de presse expéditive le trahissent: pour la star américaine, probablement apparue dans sa meilleure forme physique depuis son retour de grossesse au printemps 2018, c’est une désillusion de plus, à 39 ans, dans sa quête d’une 24e couronne en Grand Chelem qui lui permettrait d’égaler le record absolu détenu par l’Australienne Margaret Court.

“Que Serena joue pour toujours”

Depuis sa maternité, Serena Williams a trébuché à quatre reprises sur la dernière marche, deux fois à l’US Open et deux fois à Wimbledon, en 2018 et en 2019. Cette fois, l’ex-n°1 mondiale aujourd’hui 11e a buté sur l’avant-dernière.

À quoi pensait-elle quand elle a quitté le Central de Melbourne en prenant le temps de saluer le public, la main sur le cœur?

“Je ne sais pas. Si un jour je fais mes adieux, je ne le dirai à personne”, a répondu l’Américaine, deuxième joueuse la plus âgée de l’ère Open à figurer dans le dernier carré en Grand Chelem.

En finale de l’US Open 2018 déjà, Osaka, dans le top 20 depuis peu et seulement vingt ans alors, avait tenu le choc dans un match pourtant explosif, au cours duquel Serena Williams s’était emportée contre l’arbitre.

Dans la peau de la favorite cette fois, la Japonaise a parfaitement tenu son rang, un départ poussif ayant permis à l’Américaine de mener 2-0 et un épouvantable jeu de service gâché par trois doubles fautes en milieu de second set mis à part.

“J’étais très nerveuse au début. C’est très intimidant de servir dans le premier jeu et de la voir de l’autre côté du filet”, avoue-t-elle.

“Je la regardais jouer quand j’étais petite, et le simple fait d’être sur le court face à elle, c’est un rêve”, ajoute Osaka, qui voudrait “que Serena joue pour toujours”.

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