Beaune dément tout recadrage de Macron après ses propos sur Fillon
POLITIQUE - François Fillon, invité malgré lui de la présidentielle 2022. Le poste de l’ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle dans une société russe fait l’objet d’échanges acerbes entre son ancienne famille LR et les représentants...
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POLITIQUE - François Fillon, invité malgré lui de la présidentielle 2022. Le poste de l’ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle dans une société russe fait l’objet d’échanges acerbes entre son ancienne famille LR et les représentants LREM, sur fond de conflit avec Vladimir Poutine.
Ce mercredi 23 février, le secrétaire d’État aux affaires européennes a fermement démenti tout recadrage de la part d’Emmanuel Macron, contredisant Valérie Pécresse qui avait assuré que le président de la République l’avait “désavoué” pour ses propos sur la “complicité” de Français Fillon vis-à-vis de la Russie. “Mme Pécresse a quelques difficultés avec les chiffres ou les faits, la réalité. Ça n’est pas la réalité”, affirme sur France Inter Clément Beaune.
.@CBeaune, suite à ses propos sur François Fillon : "Je crois que Madame Pécresse a quelques difficultés avec les chiffres ou les faits", "Ce qu'a dit Valérie Pécresse sur votre antenne n'est pas exact" #le79interpic.twitter.com/SUPUaTPebC
— France Inter (@franceinter) February 23, 2022
Et de déplorer le manque “d’élégance républicaine” de Valérie Pécresse. “Quand on est candidat à l’élection présidentielle, il y a un peu d’élégance républicaine à ne pas faire état de discussions du président de la République ou de l’ancien Premier ministre si et quand elles existent. Et d’ailleurs François Fillon a lui-même, je crois, été interrogé et a eu une réponse républicaine et élégante qui consiste à dire ‘je ne cause pas des contacts que j’ai’. Je crois que Valérie Pécresse devrait s’appliquer la même règle.”
LR dénonce des attaques “minables”
François Fillon a intégré en décembre le conseil d’administration du géant russe de la pétrochimie Sibur. Mais l’annonce prend une tout autre ampleur depuis l’explosion des tensions avec la Russie sur le dossier ukrainien.
Au-delà de LREM, d’autres adversaires de la droite pour la présidentielle s’en emparent: “Vous vous rendez compte qu’un ancien Premier ministre, plusieurs fois ministre, qui connaît à peu près tous les secrets de la France, vend aujourd’hui son carnet d’adresses et ses informations à Vladimir Poutine? C’est choquant”, s’est indigné le candidat EELV Yannick Jadot sur le plateau de C à vous. Sur France Inter, Clément Beaune a lui maintenu et “assumé” pleinement sa 1ère déclaration.
Mais ces critiques n’émeuvent pas les anciens proches de François Fillon. “La majorité tente de faire oublier les lacunes de la politique de monsieur Macron en s’en prenant à un ancien Premier ministre. Ça fait dix ans que François Fillon n’est plus Premier ministre. Il travaille dans une société, il est parfaitement libre de le faire”, a balayé Bruno Retailleau sur franceinfo, dénonçant des attaques “minables de la majorité”.
Soulignant son “entière confiance” dans l’ancien chef du gouvernement de Nicolas Sarkozy, il a assuré que “jamais François Fillon ne serait engagé dans le Conseil d’administration d’une société russe s’il y avait une sorte de conflit avec les intérêts supérieurs de son pays.”
Retiré de la vie politique française, l’ancien homme politique a été condamné en juin 2020 à cinq ans de prison, dont deux ferme, dans une retentissante affaire d’emplois fictifs qui avait fait dérailler sa campagne présidentielle en 2017. En appel, le parquet général a requis une peine un peu plus légère de cinq ans de sursis et un an ferme.
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