Benoît Payan, maire de Marseille, demande plus de "solidarité nationale"

POLITIQUE - “Quand il pleut, il pleut aussi dans les écoles.” Confronté à une situation financière “très compliquée”, selon lui, Benoît Payan, le maire de Marseille demande à l’État davantage de “solidarité nationale” pour trouver des solutions. “C’est...

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Benoit Payan Marseille

POLITIQUE - “Quand il pleut, il pleut aussi dans les écoles.” Confronté à une situation financière “très compliquée”, selon lui, Benoît Payan, le maire de Marseille demande à l’État davantage de “solidarité nationale” pour trouver des solutions. 

“C’est une ville qui a été mal gérée, pas gérée (...) on rembourse des millions d’euros de dette chaque année, et pour autant, les écoles sont dans un état catastrophique”, s’est inquiété l’élu socialiste ce mercredi 10 mars sur RTL, quelques heures avant de s’entretenir avec Emmanuel Macron sur ces questions. 

“On va parler de la place de la ville dans le pays, une place qu’elle n’aurait pas dû perdre”, a encore indiqué Benoît Payan en regrettant que Marseille soit “peut-être la grande ville de France la moins bien dotée”: “je ne veux pas de chèque, les Marseillais ne font pas l’aumône, simplement les Marseillais ne sont pas moins français que les autres, les Marseillais ont besoin comme les autres de la solidarité nationale, (...) on attend de la justice sociale et fiscale.”

“Quand l’État donne trois euros aux pompiers de Paris, il en donne un aux pompiers de Marseille”, a-t-il encore indiqué, comme un exemple de ces déséquilibres.

“Il faut mettre un milliard d’euros sur l’école”

Élu en 2020 sur la liste du “printemps marseillais”, devenu maire à la faveur du retrait de Michèle Rubirola, Benoît Payan cite deux urgences pour sa ville parmi les différentes priorités: les écoles, dont certaines sont dans une situation “catastrophique” et les logements insalubres alors que le drame de la rue d’Aubagne est encore dans toutes les têtes.

“Je n’ai pas envie de grossir le trait, mais j’ai des rats dans certaines infirmeries. (...) Donc oui on a besoin d’argent. Il faut mettre un milliard d’euros sur l’école”, a-t-il lancé, toujours sur RTL: “on a besoin de la puissance de l’État pour nous aider à construire une école, à en rénover une autre.”

Dans ces conditions, les Marseillais vont-ils connaître des hausses d’impôts sous sa mandature? “Normalement, j’aurais dû le faire parce qu’il n’y a pas le choix”, a d’abord répondu l’édile socialiste avant de finalement lâcher: “mais je ne le ferais pas.” Promesse notée.

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