Bergamin et Ventura, condamnés pour terrorisme, se sont rendus à la justice
JUSTICE - Luigi Bergamin et Raffaele Ventura, deux des trois membres de l’extrême gauche italienne recherchés depuis mercredi en vue d’une extradition, se sont rendus à la justice française ce jeudi 29 avril, a indiqué une source judiciaire...
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JUSTICE - Luigi Bergamin et Raffaele Ventura, deux des trois membres de l’extrême gauche italienne recherchés depuis mercredi en vue d’une extradition, se sont rendus à la justice française ce jeudi 29 avril, a indiqué une source judiciaire française.
Luigi Bergamin, ex-membre des Prolétaires armés pour le communisme, “s’est rendu de lui-même avec son avocate à la cour d’appel ce (jeudi) matin” à Paris, a indiqué la source judiciaire, confirmant une information de l’Ansa.
Plus tard dans la journée, Raffaele Ventura, ancien membre des Formations communistes combattantes, s’est également rendu à la cour d’appel de Paris avec son avocat, a annoncé à l’AFP une source proche du dossier, ce qu’a confirmé la source judiciaire.
Homicides aggravées et association de malfaiteurs
Sept membres de l’extrême gauche italienne, notamment des Brigades rouges, présents en France et réclamés par l’Italie, ont été arrêtés mercredi. Une dixième personne, Maurizio Di Marzio, est encore recherchée.
Selon la police italienne, Luigi Bergamin, né en août 1948 près de Padoue, en Vénétie (nord), a été condamné à 16 ans, 11 mois et un jour de réclusion notamment pour association de malfaiteurs et homicides aggravés, celui d’un agent de police, Andrea Campagna, tué à Milan en 1979 et celui d’un agent pénitentiaire, Antonio Santoro, tué à Udine (nord-est) en 1978 par l’écrivain Cesare Battisti. La justice française avait refusé son extradition au début des années 1990.
Raffaele Ventura est un ancien membre des Formations communistes combattantes, condamné, selon des médias italiens, pour le meurtre d’un policier, Antonio Custra, en mai 1977 à Milan.
Une 1ère audience prévue le 5 mai
Le coup de filet visant ces membres de l’extrême gauche italienne vivant en France, annoncé par la présidence de la République française, a été mené à la demande des autorités italiennes. Il visait au total dix personnes réfugiées en France, toutes condamnées en Italie pour des actes de terrorisme commis dans les années 1970 et 1980.
L’opération a été vivement saluée par les autorités italiennes, mais dénoncée en France par les avocats des interpellés et par la Ligue des droits de l’Homme.
De sources proches du dossier, les neuf Italiens étaient présentés jeudi à la justice, après l’audition des sept interpellés par la police antiterroriste mercredi.
La cour d’appel de Paris doit décider dans la journée s’ils seront laissés libres sous contrôle judiciaire ou incarcérés dans l’attente de l’examen des demandes d’extraditions italiennes, selon ces sources.
Une 1ère audience publique est prévue mercredi 5 mai, selon des sources proches du dossier.
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