Bernard Butler (Suede) sort de sa réserve avec un “Good Grief” fervent et raffiné

Vingt-cinq ans après son précédent album solo, Bernard Butler prouve qu’il n’a pas dit son dernier mot sur Good Grief, un troisième disque en solitaire pour lequel il a créé son propre label. Figure discrète mais cruciale de la scène rock britannique,...

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Bernard Butler

Vingt-cinq ans après son précédent album solo, Bernard Butler prouve qu’il n’a pas dit son dernier mot sur Good Grief, un troisième disque en solitaire pour lequel il a créé son propre label. Figure discrète mais cruciale de la scène rock britannique, l’ex-guitariste de Suede n’est pas resté inactif durant ces deux dernières décennies.

Binôme de choc (avec Brett Anderson chez The Tears, David McAlmont ou Jessie Buckley), producteur (The Libertines, Tricky), collaborateur (aux côtés de Bert Jansch, Edwyn Collins), mais également professeur de songwriting dans une université londonienne, l’Anglais a préféré rester en retrait des projecteurs et se mettre au service d’autres artistes, sans pour autant tourner le dos à sa passion pour la musique.

“Essayer d’attraper les rayons de lune”

On a beaucoup de plaisir à retrouver sa guitare virtuose et sa voix, désormais patinée par le temps, sur les neuf nouveaux morceaux qu’il a pris le temps de peaufiner, en y ajoutant des cordes raffinées et des chœurs soul fervents.

Tour à tour crooner soul et héros folk, le quinquagénaire signe ici des chansons humbles et introspectives, sur lesquelles il chante à la 1ère personne du singulier ses échecs, ses sensibilités et ses espoirs. “Je vais essayer d’attraper les rayons de lune”, lance-t-il sur le touchant Living the Dream, comme une métaphore de sa créativité. Il devrait le faire plus souvent.

Good Grief (355 Recordings). Sortie le 31 mai.