Béziers: un homme condamné à 3 mois de prison pour avoir enfreint 4 fois le couvre-feu
JUSTICE - Un jeune homme interpellé à quatre reprises en moins d’un mois pour violation du couvre-feu a été condamné à trois mois de prison ferme, a-t-on appris ce jeudi 11 mars auprès du procureur de Béziers (Hérault), Raphaël Balland.L’homme...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
JUSTICE - Un jeune homme interpellé à quatre reprises en moins d’un mois pour violation du couvre-feu a été condamné à trois mois de prison ferme, a-t-on appris ce jeudi 11 mars auprès du procureur de Béziers (Hérault), Raphaël Balland.
L’homme de 25 ans, qui se trouvait en voiture à Adge (Hérault) après l’heure du couvre-feu imposé en France depuis plusieurs mois en raison de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, a été interpellé par la police et placé en garde à vue mardi, selon un communiqué du procureur de Béziers.
“Il avait donné aux policiers des explications fantaisistes alors même qu’il avait déjà été verbalisé à trois reprises courant février et mars 2021 pour avoir violé le couvre-feu”, ajoute le parquet.
Le jeune homme, déjà condamné à plusieurs reprises pour des faits d’une autre nature, a été jugé en comparution immédiate mercredi et condamné à trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Une peine maximale de 6 mois d’emprisonnement
Dans son communiqué, le parquet assure qu’il “continuera à faire preuve de fermeté à l’encontre des personnes ayant décidé de violer délibérément et de manière réitérée les règles sanitaires ayant pour objet de lutter contre la pandémie”.
Le délit de réitération à plus de trois reprises dans un délai de 30 jours de la violation d’une interdiction ou d’une obligation imposée dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire fait encourir la peine maximale de 6 mois d’emprisonnement, 3750 euros d’amende et trois ans de suspension du permis de conduire.
Instauré au début de la pandémie en mars 2020, l’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 1er juin lors d’un ultime vote à l’Assemblée nationale en février, malgré une opposition de presque tous les députés hors majorité, dénonçant notamment une “dérive autoritaire”.
À voir également sur Le HuffPost: Confinement et couvre-feu ont fait la fortune de ce vendeur de puzzle