Booba évoque quelques regrets sur son morceau “Petite fille”
Dernière piste de Trône, “Petite fille” est l’un des morceaux les plus tendre de Booba. Peut-être même pas assez, à en croire l’artiste lui-même. C’est un Booba vulnérable, protecteur, affectueux que l’on découvre avec “Petite fille”. À l’heure...
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Dernière piste de Trône, “Petite fille” est l’un des morceaux les plus tendre de Booba. Peut-être même pas assez, à en croire l’artiste lui-même.
C’est un Booba vulnérable, protecteur, affectueux que l’on découvre avec “Petite fille”. À l’heure de Trône en 2017, le rappeur du 92 a incorporé une nouvelle thématique à son art : la paternité. Père de deux enfants, Omar et Luna, Booba multiplie les références, jusqu’à même dédier une chanson entière à son aînée. “Petite fille” est un piano-voix tendre, sans aucun beat-drop. Le morceau déploie au cours de 3 minutes 35 les rêves et les promesses protectrices d’un Booba brisant volontairement sa carapace auprès de Luna.
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Booba : «J’aurais pu m’en passer»
Toutefois, au cours de l’émission C ce soir sur France 5, l’artiste a exprimé quelques regrets sur le morceau. «Dans ce texte, je m’en veux d’avoir dit deux ou trois gros mots, sourit Booba. À chaque fois que je l’écoute, je me dis “Putain…”. C’est tellement parfait que je me dis que j’aurais pu m’en passer. Mais c’est rare.» Car en effet, au milieu de cette complainte finement dessinée, on retrouve quelques “schneckzer” ou “bitch” éparpillés. Des insultes évitables qui égratignent, selon Booba, l’âme du morceau.
Il est d’ailleurs amusant de mettre en relation cette anecdote avec une autre qui entoure “Comme une étoile”. Ce morceau, également en piano-voix, qui s’imposait comme un OVNI confidentiel lors de sa sortie, se dote d’un court “enc*lé” lors de son refrain. Une insulte qui a certainement empêché le morceau d’avoir une aura commerciale d’autant plus puissante, ce qui faisait d’ailleurs sourire son auteur à l’époque. Booba est définitivement incorrigible.
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