Booba explique l’origine de son combat contre les influenceurs : «C’était un fléau»

Invité de Sud Radio, Booba est revenu sur les raisons de sa guerre acharnée contre les influenceurs et leurs dérives. Depuis ses 1ers interactions avec certaines personnalités, le clash entre Booba et les influenceurs a pris une ampleur colossal....

Booba explique l’origine de son combat contre les influenceurs : «C’était un fléau»

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Invité de Sud Radio, Booba est revenu sur les raisons de sa guerre acharnée contre les influenceurs et leurs dérives.

Depuis ses 1ers interactions avec certaines personnalités, le clash entre Booba et les influenceurs a pris une ampleur colossal. Dernièrement, dans une certaine mesure, il semble même avoir contribué à la mise en place d’une loi de régulation visant à encadrer le milieu. Interrogé sur les origines du conflit au micro de Sud Radio, Booba est revenu sur les détails de sa rencontre mouvementée avec les célébrités de l’influence.

«C’est les influenceurs qui sont partis en guerre contre moi à la base, a expliqué le rappeur. Ça part d’une altercation avec Marc Blata qui faisait dans le copy-trading». Une histoire qui remonte à décembre 2021, après que l’influenceur ait accusé Booba de porter une fausse montre de la maison luxueuse d’horlogerie Richard Mille au moment d’un shooting. Des rumeurs face auxquelles l’artiste ne reste pas muet : il se hisse, à l’aide de ses abonnés, contre Marc Blata. «Vu que j’ai une forte communauté, les gens pour m’aider dans mon clash m’ont partagé des informations sur leurs dérives» a partagé le rappeur du 92.

La découverte d’un monde plus large

Après avoir découvert de 1ers détails sur un business frauduleux, c’est tout un monde dont Booba a fait la connaissance. «Je n’avais aucune idée de qui ils étaient, a avoué Booba. Magali Berdah, Maeva Ghennam je ne connaissais pas, les Marseillais je ne regarde pas». Une guerre totale opposant bientôt le camp de Booba allié à sa communauté et celui de Magali Berdah, directrice de l’agence d’influenceurs Shauna Events. «On m’envoyait des informations, a confié l’artiste. Même Marc Blata me parlait de Magali Berdah qui faisait sauter les réseaux des gens». Un fait qui n’a pas épargné Booba et son compte Instagram fermé le 12 juillet 2022 après le dépôt d’une plainte par l’entrepreneuse.

Une victoire judiciaire pour la femme d’affaire qui a encouragé le rappeur à «mettre un peu de lumière sur ses activités». Toujours entouré de sa communauté qui a continué à lui fournir matière à ses dénonciations, Booba a décidé d’accélérer. Après avoir lancé une action en justice pour obtenir le rétablissement de son compte, il a créé le hashtag #influvoleurs accompagné d’une boîte mail spécifique, tous deux dédiés à recueillir les témoignages de personnes victimes d’arnaques d’influenceurs. Un moyen pour lui d’en découvrir un peu plus sur leurs activités. «C’est comme ça que j’ai ouvert les yeux, et que j’ai connu le drop shipping, le copy trading, la chirurgie esthétique douteuse, etc.» a-t-il raconté sur Sud Radio.

Booba : « Je me suis retrouvé à faire la guerre contre toute leur secte»

À l’époque, ces découvertes semblent avoir révolté le rappeur. «Je me suis rendu compte que c’était vraiment des démons, que c’était le fond de la casserole, a-t-il dénoncé. Pour moi c’était un fléau». Face à toutes ces malversions, Booba a donc décidé d’user de sa notoriété pour mettre fin à toute cette partie malveillante de l’influence. De Maeva Ghennam en passant par Dylan Thiry, il a fait de Twitter son terrain d’action en tant que lanceur d’alerte. Mais en révélant les dessous de leurs activités et risquant de mettre fin à un commerce qui rapporte, c’est toute une sphère qui lui est tombé dessus. «Vu qu’ils sont partis en guerre contre moi, je me suis retrouvé à faire la guerre contre toute leur secte» a-t-il expliqué.

Un monde que Booba définit comme «tout un système pyramidale infernal». Alors qu’il dénonçait déjà Magali Berdah comme l’instigatrice de tout ce système avec son agence Shauna Events, il dévoile à Sud Radio que ce n’est en réalité qu’une partie visible de l’iceberg. Une sorte de réseau de protection et d’influence. Booba a notamment mentionné le nom de Cyril Hanouna et l’entreprise de production et de distribution Banijay connue pour avoir réalisée des émissions comme Koh Lanta. En tout cas, l’oeuvre de Booba a probablement ouvert la voie vers une prise en charge de l’État pour la mise en place d’un encadrement législatif. Une loi dont les effets se sont fait sentir dès sa proclamation le 9 juin dernier.

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