“Born in the 60’s” de Kid Loco : 11 reprises planantes et electro

Deux ans et demi après The Rare Birds, son précédent opus long format, Kid Loco – fameux avatar de Jean-Yves Prieur, né en 1964 – publie aujourd’hui Born in the 60’s, un album de reprises en forme d’ode aux années 1960, décennie mythique à...

“Born in the 60’s” de Kid Loco : 11 reprises planantes et electro

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Deux ans et demi après The Rare Birds, son précédent opus long format, Kid Loco – fameux avatar de Jean-Yves Prieur, né en 1964 – publie aujourd’hui Born in the 60’s, un album de reprises en forme d’ode aux années 1960, décennie mythique à laquelle le relie un cordon quasi ombilical, en tout cas ultra musical.

Revenant à ses 1ères amours sonores, entre rock, blues, soul et pop, notre gamin fou y revisite onze chansons qui ont bercé (ou secoué) sa jeunesse sans jamais céder à la tentation émolliente de la nostalgie. À rebours de pâles copies mimétiques, accrochées au passé, il en propose de belles (ré)interprétations très personnelles, raccordées au présent, dans lesquelles transparaît l’empreinte rythmique de l’electro, plus ou moins nette selon les morceaux – la tonalité générale étant celle d’une coolitude planante, quelque part entre J.J. Cale, le Leonard Cohen d’I’m Your Man, Happy Mondays et Stereototal.

Sensuelle et sans sucre, sa réappropriation du sulfureux Little Doll des Stooges (chantée par une suave voix féminine) s’avère spécialement savoureuse. Autres réussites marquantes, Arnold Layne de Pink Floyd (période Syd Barrett), Casey Jones de Grateful Dead, If It’s Monday Morning de Lee Hazlewood, Help Me de Sonny Boy Williamson et Suspicious Mind du King (alias Elvis Presley) donnent lieu à des variations subtilement groovy, aussi singulières que séduisantes. Quant à Happy Together, l’inusable scie sautillante des Turtles, elle se mue en bombinette house, prête à enflammer les dancefloors.