Bruno Cormerais (La Meilleure Boulangerie de France) : "Un tsunami...", ce gros coup dur pour la profession

Au regard de votre expertise et de cette décennie passée dans La Meilleure Boulangerie de France, qu'avez-vous pu apprendre lors de cette nouvelle saison ?Bruno Cormerais : Ce qui est bien, c'est que l'on échange avec des artisans et que chacun...

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Au regard de votre expertise et de cette décennie passée dans La Meilleure Boulangerie de France, qu'avez-vous pu apprendre lors de cette nouvelle saison ?

Bruno Cormerais : Ce qui est bien, c'est que l'on échange avec des artisans et que chacun a sa vision du produit et du métier. L'intelligence de la main est notre richesse. Je pourrais donc faire La Meilleure Boulangerie de France pendant cinquante ans, je découvrirais toujours des choses.

Qu'apporte la nouvelle jurée Noëmie Honiat (finaliste de la saison 5 de Top Chef en 2014) à l'émission ?

Le programme est à l'image de la profession, il se féminise. Et Noëmie apporte son coup d'œil de pâtissière et de cuisinière, elle est pleine de valeurs et pétillante.

Que vous disent les boulangers de leurs problèmes actuels ?

Ce n'est malheureusement pas que les boulangers. Mais c'est vrai qu'une grosse partie d'entre eux est affectée par les augmentations du coût de l'énergie, avec des tarifs qui peuvent être multipliés par dix à certains horaires. La question est de savoir pourquoi on subit ça. C'est un tsunami pour tout le monde, même s'il y a des aides mises en place. Nous allons donc devoir faire encore plus attention.

Réfléchissez-vous à la possibilité de mettre en place une structure pour venir en aide aux professionnels de cette filière dont l'activité est menacée ?

Sur le fond, l'idée est bonne. Sur la forme, il faudrait que ce soit un Téléthon du boulanger car les sommes à mobiliser sont colossales. Et c'est peut-être aussi tout un système qu'il faut repenser.

Parce que vous êtes très exposé, estimez-vous avoir des responsabilités envers vos collègues dans ce combat ?

Très médiatisé, je ne sais pas. Je suis un garçon discret et je n'ai pas fait cette émission dans ce but mais pour aller à la rencontre des gens. Mais oui, je me sens dans l'obligation de les défendre, excepté sur les réseaux sociaux car ce n'est pas mon truc.

Un mécontentement est-il également perceptible chez les consommateurs, par exemple sur le prix de la baguette ?

Oui, parce que c'est un produit très emblématique. Donc, forcément, ils sont sensibles à ces hausses. Mais nous avons la chance, pour l'instant, qu'ils nous suivent encore. Le pain a toujours sa place à leur table.

Bruno CORMERAIS © © N.BETS/M6 Bruno CORMERAIS et Norbert TARAYRE © © T.PADILLA/M6 Portrait de Bruno Cormerais © © M6 Norbert TARAYRE, Noemie HONIAT et Bruno CORMERAIS © © N.BETS/M6 Bruno CORMERAIS, Norbert TARAYRE et Noemie HONIAT © © W.BEAUCARDET/M6 Bruno CORMERAIS, Norbert TARAYRE et Noemie HONIAT © © W.BEAUCARDET/M6