Bruxelles: un rassemblement dans un parc tourne à l'affrontement avec la police

ENQUÊTE - Entre 1.500 et 2.000 personnes étaient réunies dans un parc à Bruxelles pour une fête malgré l’interdiction des autorités en raison de la pandémie de coronavirus. La police a fait usage de canons à eau ce jeudi 1er avril en fin d’après-midi ...

Bruxelles: un rassemblement dans un parc tourne à l'affrontement avec la police

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Un policier face aux manifestants  à Bruxelles le 2 avril 2021

ENQUÊTE - Entre 1.500 et 2.000 personnes étaient réunies dans un parc à Bruxelles pour une fête malgré l’interdiction des autorités en raison de la pandémie de coronavirus. La police a fait usage de canons à eau ce jeudi 1er avril en fin d’après-midi  pour disperser les fêtards. 22 personnes ont été  arrêtées et des dizaines ont été blessés lors de l’évacuation du bois de la Chambre, selon les informations de RTBF et Le Soir.  

Les policiers, déployés par dizaines, à cheval ou à pied, en équipements antiémeutes, ont essuyé des jets de projectiles au moment d’intervenir, ont constaté des journalistes de l’AFP. Trois policiers ont été blessés et l’un d’entre eux a dû être emmené à l’hôpital, selon un bilan provisoire fourni vers 20H00 par la police locale.

Quatre participants ont été interpellés, a précisé à l’AFP une porte-parole de la police

Mercredi le parquet de Bruxelles avait prévenu que l’appel lancé sur les réseaux sociaux à rallier ce parc le 1er avril pour une fête était illégal en raison des restrictions anti-Covid.

Le parquet avait déploré l’organisation d’“un faux événement intitulé “La Boum”, avertissant que les participants s’exposaient à des poursuites judiciaires, “vu les risques engendrés par les grands rassemblements”.

“J’étais simplement là pour dire qu’on a le droit de fréquenter un lieu public, pas pour manifester”, a dit à l’AFP un des participants, Selim Jebira, “et on s’est fait gazer sans aucune raison”.

Des images montraient des groupes de jeunes gens en train de chanter, danser, se filmant au téléphone portable. Selon les médias, les policiers ont essuyé de jets de bouteilles et de canettes de bière au moment de la dispersion, et des débris de verre auraient aussi fait plusieurs blessés parmi les manifestants.

Enquête pour identifier les organisateurs 

“Les gens ont besoin de prendre l’air, mais on ne peut pas tolérer de tels rassemblements dans le Bois de la Cambre”, a réagi sur Twitter le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Philippe Close, mettant en parallèle ces débordements avec les efforts fournis par les soignants contre le virus.

“Les personnes qui n’obtempèrent pas aux injonctions de la police risquent l’arrestation et des poursuites. Merci à la police pour le travail difficile et aux gens qui respectent les règles depuis plus d’un an”, a ajouté l’élu socialiste.

Dès mercredi le parquet avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les organisateurs de ce rassemblement.  Par ailleurs, le bourgmestre de la ville, Philippe Close, a confirmé à La Dernière Heure(DH) que plusieurs policiers avaient été blessés par des jets de bouteilles de verre et a promis qu'il ferait " tout (s)on possible" pour que les responsables "soient poursuivis". "Je leur enverrai la facture", a-t-il ajouté

La Belgique est entrée samedi dernier dans une nouvelle phase de restrictions, plus sévères, prévoyant notamment un accès limité aux commerces non essentiels et la possibilité de se rassembler en extérieur à quatre adultes maximum.

Sur fond de propagation rapide du variant anglais du coronavirus, les écoles et universités ont fermé leurs portes lundi, anticipant d’une semaine les quinze jours de congés scolaires de Pâques.

À voir également sur le HufPost: Tensions à Bruxelles après la mort d’Ibrahima lors d’un contrôle de police