Cannes 2021 : La Semaine de la Critique s’ouvrira par un 1er film avec Gérard Depardieu
Après la sélection officielle du festival de Cannes, c’est au tour de la Semaine de la Critique de dévoiler la sienne. Dans une courte vidéo introductive, le délégué général de cette 60e édition, Charles Tesson, a commenté les 10 courts-métrages...
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Après la sélection officielle du festival de Cannes, c’est au tour de la Semaine de la Critique de dévoiler la sienne. Dans une courte vidéo introductive, le délégué général de cette 60e édition, Charles Tesson, a commenté les 10 courts-métrages et les 13 1ers et seconds long-métrages en compétition. La section parallèle à Cannes se déroulera sur la croisette du 7 au 15 juillet.
Une poignée de 1ers long-métragesL’ouverture sera confiée à Robuste de la réalisatrice Constance Meyer, avec à l’affiche Gérard Depardieu et Déborah Lukumuena (lauréate du César de la meilleure actrice secondaire pour Divines, en 2017). L’acteur y incarne une star de cinéma vieillissante qui se voit attribuer Aïssa, une jeune agente de sécurité chargée de le protéger. Après s’être fait remarquer par ses court-métrages en compétition à Venise, Clermont-Ferrand et Locarno, la cinéaste met en scène un duo atypique avec ce 1er long.
Déjà en compétition en 2016 à la Semaine de la Critique avec son court Bonne figure, l’actrice et réalisatrice Sandrine Kiberlain revient cette année avec, elle aussi, son 1er long-métrage Une jeune fille qui va bien. Le film se déroule pendant l’Occupation et trace le parcours d’Irène, jeune fille juive de 19 ans, interprétée par Rebecca Marder, qui brave les lois antisémites pour faire du théâtre.
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De son côté, le duo de cinéastes belges Emmanuel Marre et Julie Lecoustre présentent Rien à foutre, un film porté par Adèle Exarchopoulos (hilarante dans Mandibules, dernier film de Quentin Dupieux). L’actrice y incarne une hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost, qui mène une existence sans attaches jusqu’à ce qu’un événement l’oblige à remettre les pieds sur terre.
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L’actrice Anaïs Demoustier sera en tête d’affiche du 1er long de Charline Bourgeois-Tacquet, Les Amours d’Anaïs, film hors compétition qui ouvrira la section parallèle à Cannes. La réalisatrice avait dirigé auparavant les courts-métrages Joujou en 2016 et Pauline asservie – dans lequel Anaïs Demoustier jouait déjà et qui était en lice pour le Prix Canal + à la Semaine de la Critique en 2018. Les Amours d’Anaïs explique l’histoire d’une jeune femme de 30 ans, prise dans un triangle amoureux avec un éditeur et une écrivaine, interprété·e·s par Denis Podalydès et Valeria Bruni Tedeschi.
La liste complète des films en compétition est à retrouver sur le site de la Semaine de la Critique. Le jury de cette année est présidé par Cristian Mungiu, réalisateur roumain, lauréat de la Palme d’or pour son film 4 mois, 3 semaines, 2 jours en 2007.