Capitole: le suspect qui menaçait de faire exploser une bombe s'est rendu
ÉTATS-UNIS - Un homme à bord d’un véhicule a menacé ce jeudi 19 août de faire exploser une bombe près du Capitole, provoquant le déploiement d’un fort dispositif de sécurité autour du siège du Congrès américain, où le souvenir du violent assaut...
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ÉTATS-UNIS - Un homme à bord d’un véhicule a menacé ce jeudi 19 août de faire exploser une bombe près du Capitole, provoquant le déploiement d’un fort dispositif de sécurité autour du siège du Congrès américain, où le souvenir du violent assaut du 6 janvier et d’une attaque meurtrière à la voiture-bélier cette année reste à vif.
“Le conducteur de la camionnette a dit à l’agent arrivé sur les lieux qu’il avait une bombe et il semblait, selon l’agent, qu’il y avait un détonateur dans la main de cet individu”, a déclaré le chef de la police du Capitole, Thomas Manger. “Nous ne savons pas quelles sont ses motivations à ce stade”, a-t-il précisé
Peu après 20h30, les autorités ont finalement indiqué que le suspect s’était rendu et avait été appréhendé “sans incident”, après plusieurs heures de négociations.
Le suspect “est sorti de son véhicule et s’est rendu”, a déclaré Thomas Manger, en conférence de presse. Il a été placé “en détention sans incident”, a-t-il précisé en indiquant ne pas encore savoir si des explosifs se trouvaient bien dans le véhicule.
Un homme blanc au crâne rasé et barbu, qui semble être le suspect, avait posté une vidéo sur Facebook sur un compte au nom de Ray Roseberry, en proférant des menaces. “Je ne bougerai pas d’ici”, disait l’homme sur l’enregistrement. “Tirez-moi dessus”, lançait-il en défiant du regard la caméra et en menaçant de détoner sa bombe. “Il faut qu’ils fassent venir Joe Biden ici.”
Tous les immeubles aux alentours ont été évacués selon la police, notamment la Cour suprême et le siège du parti républicain. “Autour de 09H15 ce matin, un homme dans un pick-up noir a conduit sur le trottoir devant la bibliothèque du Congrès”, a expliqué Thomas Manger en conférence de presse.
Le Congrès n’est pas en séance en cette semaine de vacances causementaires, mais des employés et assistants causementaires fréquentent l’enceinte du Capitole. La Maison Blanche a indiqué “surveiller la situation” et être régulièrement informée par la police.
Traumatisme du 6 janvier
De nombreux véhicules des forces de l’ordre et des ambulances étaient positionnés à la mi-journée autour du périmètre du Capitole. Le FBI et la police de Washington étaient sur place avec la police du Capitole.
“Il s’agit d’une enquête pour une menace de bombe”, avait précisé la police du Capitole en milieu de matinée, après avoir indiqué enquêter sur un “véhicule suspect près de la bibliothèque du Congrès”.
Les forces de l’ordre appelaient à éviter la zone autour de la bibliothèque du Congrès, qui se trouve face au Congrès, de l’autre côté d’une rue et d’un parc.
“Mon équipe et notre immeuble près du véhicule ont été évacués en sécurité”, a tweeté un causementaire démocrate de la Chambre des représentants, Raja Krishnamoorthi.
La maire de Washington, Muriel Bowser, a indiqué avoir été informée sur cette “situation qui évolue” et annoncé que la police de la capitale fédérale coopérait avec les autres forces présentes.
Le métro de Washington a annoncé que ses trains évitaient l’arrêt du Capitole (Capitol South) ”à cause d’une enquête de police”.
L’enceinte du Capitole est sous haute sécurité depuis l’assaut meurtrier mené le 6 janvier par des partisans de Donald Trump.
Des centaines de manifestants pro-Trump avaient alors forcé l’entrée du Congrès pendant que les causementaires étaient réunis à l’intérieur pour certifier la victoire du démocrate Joe Biden face au président républicain sortant.
Le 2 avril, un policier avait été tué et un autre blessé lorsqu’un jeune homme avait précipité sa voiture contre un barrage qui en protège l’entrée, avant d’être abattu.
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