Castex et Darmanin à Creil et Méru après des échauffourées
POLITIQUE - Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus ce lundi 5 avril dans la soirée à Creil et à Méru dans l’Oise pour apporter leur “soutien” aux forces de l’ordre après des échauffourées...
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POLITIQUE - Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus ce lundi 5 avril dans la soirée à Creil et à Méru dans l’Oise pour apporter leur “soutien” aux forces de l’ordre après des échauffourées la semaine dernière.
“Nous avons voulu venir pour vous apporter notre soutien indéfectible”, a affirmé le chef du gouvernement lors de cette visite surprise au commissariat de Creil, en assurant qu”il n’est pas question que la République recule”.
Un indéfectible soutien et davantage de moyens : c’est ce que la République doit à ceux qui la protègent.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) April 5, 2021
Aux policiers de Creil qui ont été la cible d’actes inqualifiables, je suis venu adresser un message simple : force restera à la loi.
Notre détermination est totale. pic.twitter.com/gyybhLHLFR
Quelque 60 CRS avaient été envoyés jeudi en renfort à Creil, après deux nuits d’échauffourées dans le quartier des Hauts-de-Creil au cours desquelles deux policiers avaient été légèrement blessés.
Ayant salué ces deux policiers, Castex a condamné la “violence déchaînée” décrite par les forces de l’ordre et assuré que “ces comportements doivent être poursuivis”. “Ils n’auront jamais le dernier mot, et nous y mettrons les moyens nécessaires”, a-t-il affirmé, soulignant “l’action extrêmement déterminée du ministre de l’Intérieur”.
“Ils considèrent que c’est leur territoire”
Castex et Darmanin se sont ensuite rendus dans le quartier théâtre de ces incidents, où ils sont restés une vingtaine de minutes dans une ambiance calme, les habitants prenant des photos de la délégation. “Il faut agir sur tous les leviers, l’habitat, la prévention” mais aussi “avoir une politique extrêmement ferme”, a affirmé Castex dans l’une des tours du quartier.
Auparavant, les forces de l’ordre avaient expliqué aux ministres comment ils s’étaient retrouvés “pris sous un feu nourri” après être initialement intervenus pour un barbecue. “Les gars tiraient pour nous faire très mal” avec des cocktails Molotov et de mortiers d’artifice, ont-il expliqué, parlant d’une situation “dantesque” avec “40 à 50 individus déchaînés”, où “la population hurlait pour les soutenir”. “Ils considèrent que c’est leur territoire et qu’on dérange leur business”, a affirmé le maire de Creil Jean-Claude Villemain.
Deux personnes ont été interpellées après ces incidents, ont expliqué les forces de l’ordre. Par ailleurs, 60 verbalisations ont été dressées samedi soir pour non-port du masque, un chiffre ”énorme” selon eux. “Les caméras piétons vont changer beaucoup de choses, elles arrivent en juillet”, a de son côté affirmé Darmanin.
Le chef du gouvernement et le ministre de l’Intérieur ont terminé leur déplacement à la gendarmerie de Méru, ville de 14.000 habitants qui a également été le théâtre de violences urbaines dans le quartier prioritaire de La Nacre. La nuit de dimanche à lundi a connu une recrudescence “particulièrement intense” avec des jets de projectile, de ballast et de tirs de mortier, a affirmé le colonel Tugdal Veillard-Baron, selon qui “nos actions de lutte contre les points de deal viennent perturber les délinquants”.
“Ces violences sont tout à fait inquiétantes, il n’est pas question de les laisser se développer”, a affirmé M. Castex qui a répété son message de “soutien” en insistant: “il ne peut pas y avoir de zones de non-droit sur le territoire de la République”. Le dispositif avait été renforcé lundi soir à Méru avec 60 gendarmes mobiles déployés de manière préventive dans le quartier de La Nacre.
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