Castex exclut "à ce jour" des "mesures de relâchement" là où l'épidémie faiblit
SANTÉ - Pas de relâchement. C’est le message qu’a voulu faire passer le Premier ministre Jean Castex, lors de son point presse du 25 février en présence du ministre de la Santé, Olivier Véran.L’évolution générale de l’épidémie de coronavirus...
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SANTÉ - Pas de relâchement. C’est le message qu’a voulu faire passer le Premier ministre Jean Castex, lors de son point presse du 25 février en présence du ministre de la Santé, Olivier Véran.
L’évolution générale de l’épidémie de coronavirus “ne nous permet pas, à ce jour, d’envisager des mesures de relâchement”, a-t-il prévenu, le ton grave, avant de justifier sa décision ainsi: “Même les pays qui ont confiné durement observent une reprise des taux d’incidence”. Et ce, alors même que dans certains départements, “l’épidémie recule ou circule moins fortement”, a-t-il précisé.
Le choix de la territorialisation
“Nous avons fait le choix de la territorialisation”, a rappelé le Premier ministre, et “s’il y a lieu au cas par cas de prendre des mesures complémentaires, nous nous adapterons à la réalité”, a-t-il soutenu. En effet, lors de ce point presse, Jean Castex n’a annoncé aucun confinement national, qu’il “faut tout faire pour retarder”.
Il a en revanche décrété le placement en “surveillance renforcée” de vingt départements, dont toute l’Île-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, l’Oise, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou encore l’Eure-et-Loir.
Nous ferons à nouveau un point la semaine prochaine.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) February 25, 2021
Si la situation poursuit sa dégradation, nous prendrons des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars. https://t.co/54GCM72RLO
Ces territoires pourront faire l’objet de mesures de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars si la situation continuait à se dégrader, après “concertations avec les élus”, a ajouté le chef du gouvernement.
Rendez-vous le 6 mars
Enfin, le Premier ministre a justifié la décision de ne pas reconfiner en janvier, qui “nous a permis de gagner du temps” pour vacciner davantage et préserver l’économie. Mais elle a “une contrepartie: être extrêmement réactif aux premiers signes de reprise” de l’épidémie.
Jean Castex a cependant voulu adresser des notes “d’espoir nous permettant d’envisager le retour à la vie normale” dans plusieurs mois, avec un cap fixé ”à la fin du printemps”. Selon lui, l’impact de la campagne vaccinale, dont les chiffres modestes ont suscité les critiques, “commence à se faire sentir dans la population la plus âgée”.
Le dépistage s’est par ailleurs “amélioré”. Et le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que la France a commandé “des dizaines de milliers de doses d’anticorps monoclonaux d’une génération supérieure”, attendus ”à la mi-mars”. Ces anticorps de synthèse sont censés épauler le système immunitaire pour neutraliser le coronavirus.
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