Ce plan du métro remplace les stations de Paris par des musées et salles de concert

CULTURE - Cela fait plus de 130 jours que les musées, les théâtres, les salles de concert et de cinéma, mais aussi les parcs de loisirs sont fermés au public. Pour mettre en valeur ces lieux durement frappés par la crise sanitaire du Covid-19,...

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CULTURE - Cela fait plus de 130 jours que les musées, les théâtres, les salles de concert et de cinéma, mais aussi les parcs de loisirs sont fermés au public. Pour mettre en valeur ces lieux durement frappés par la crise sanitaire du Covid-19, un internaute a rebaptisé les noms des stations du plan de métro parisien.

“Ça ressemble au plan de la RATP. Mais regardez de plus près...”, écrit Lucas Destrem dans un post Twitter liké près de 10.000 fois depuis ce mercredi 3 mars. Le jeune homme de 29 ans, chargé de mission en valorisation du patrimoine industriel en Ariège, s’est amusé à remplacer les quelque 500 habituelles stations de métro parisien et de proche banlieue par des lieux d’art et de culture.

La station “Villejuif-Léo Lagrange” sur la ligne 7 devient ainsi “La Briqueterie”, du nom du Centre de développement chorégraphique du Val de Marne, la station “Bonne nouvelle” sur la ligne 8 prend le nom du mythique cinéma “Grand Rex” et le musée Jacquemart-André donne son nom à l’arrêt “Saint-Philippe du Roule” sur la ligne 9. 

Seules quelques rares stations comme Musée d’Orsay, Arts et métiers ou Gobelins conservent leur intitulé d’origine, puisqu’il évoque déjà des lieux d’art et de culture.

Pour réaliser ce plan détourné – et autorisé par la RATP – Lucas Destrem avoue avoir dû mener “un long travail d’identification des différents lieux et un complexe exercice de sélection”. “L’idée était d’arriver à des noms compréhensibles, aussi agréables à dire que possible, et de valoriser l’ensemble des champs du patrimoine et de la création”, explique-t-il sur son site.

Le plan du métro détourné pour rendre hommage aux lieux culturelsLa station Villejuif-Léo Lagrange sur la ligne 7 devient Sur la ligne 2, Anvers, Pigalle et Blanche prennent le nom de théâtres et salles de concerts

Avec ce projet, le natif de Limoges espère “attirer l’attention sur la richesse et la diversité du tissu socio-culturel et artistique de la région parisienne, de mettre en évidence le patrimoine vivant que ces différent.e.s acteurs et actrices protègent, valorisent, étudient et créent, et de rappeler combien ces lieux sont essentiels à l’équilibre de tout un chacun, en ce qu’ils créent du lien, de l’émotion, mais aussi font vivre des millions de personnes en France.”

Et d’en profiter pour faire remarquer aux Franciliens que bien peu de noms de lieux rendent à ce jour hommage à la culture. “Les noms ont un rôle à la fois pratique (se repérer, se déplacer) et symbolique. Ils sont la trace que les sociétés laissent dans l’espace (et le temps). Ils renseignent sur nos intentions politiques”, poursuit ce passionné de toponymie urbaine.

“Puisse ce plan contribuer à ancrer au maximum dans nos esprits la nécessité de défendre l’accès à la culture pour tous, sans distinction d’âge, d’origine, de territoire, sans discrimination entre les différents courants, les différentes formes d’expression. Puisse-t-il aussi nous aider à prendre conscience de la chance que nous avons, en France, de pouvoir profiter d’une offre culturelle aussi riche, mais dont la fragilité appelle l’urgente attention de tous les décideurs, et des mesures à la hauteur des enjeux”, forme en guise de vœu Lucas Destrem.

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