Céline Kallmann livre un témoignage poignant sur sa fausse couche
ENFANT - “Je suis tombée enceinte il y a six semaines”. C’est par ces quelques mots que la journaliste de RMC Céline Kallmann, a livré sur Instagram un témoignage bouleversant sur sa fausse couche, survenue à la fin du mois d’avril.“Ce vendredi...
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ENFANT - “Je suis tombée enceinte il y a six semaines”. C’est par ces quelques mots que la journaliste de RMC Céline Kallmann, a livré sur Instagram un témoignage bouleversant sur sa fausse couche, survenue à la fin du mois d’avril.
“Ce vendredi soir donc, je me suis couchée tôt, et je n’ai pas eu de mal à trouver le sommeil. Le matin, j’ai senti que quelque chose avait changé. Quand j’ai soulevé la couette, j’ai vu du sang, beaucoup de sang sur mon pyjama blanc. Et j’ai su, j’ai su que c’était fini”, explique-t-elle au début de son récit.
Ses proches lui conseillent de voir un médecin. Le lundi, elle commence d’abord par sa journée de travail. “Après la matinale à 9h, conférence de rédaction pour débriefer la matinale. Puis j’ai eu mon entretien individuel et à 11h du matin je suis allée aux urgences. Debout depuis 1h20 du matin, bientôt à terre”, poursuit-elle.
La journaliste décrit par la suite des échanges plutôt peu chaleureux avec le personnel hospitalier. À l’accueil, on lui demande, sans trop y mettre les formes, les raisons de sa venue et sa carte vitale - “Elle ne m’a pas demandé comment j’allais”. Après un moment d’attente, un infirmier vient d’abord prendre sa température et sa tension. “Il ne m’a pas demandé comment j’allais”.
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L’échange avec le médecin ne se déroule pas non plus de la meilleure des façons pour la journaliste qui tente d’expliquer: “J’étais enceinte et je crois que je ne le suis plus”. “Avant d’enfoncer la sonde dans mon vagin et donc avant même de savoir si j’étais encore enceinte, la gynéco, le sourire dissimulé sous son masque m’a lancé ‘c’est bien, bravo, vous êtes encore fertile à 40 ans’. J’ai eu envie de lui faire manger ses dents”, écrit Céline Kallmann, évoquant peu après un podcast dans lequel l’actrice et réalisatrice Karole Rocher se révèle sur sa maternité.
Après cette échographie suit une prise de sang afin de vérifier les taux de Bêta HCG. Lorsque l’interne l’appelle plus tard dans l’après-midi, il lui dit: “Vous étiez bien enceinte”. “J’étais bien enceinte, comme s’il y avait un doute, comme si j’avais pu inventer toute cette histoire”, ajoute-t-elle.
Le lendemain Céline Kallmann retourne au travail. “Je me suis levée à 1h20, je suis allée travailler comme d’habitude (...) Cette nuit là, il y a eu un article sur le site de Ouest-France: ‘une femme sur 10 a fait une fausse couche, un phénomène trop souvent minimisé’. L’actualité me poursuit. Je suis cette femme sur 10. Nous sommes ces femmes sur 10”, détaille la journaliste avant de relever que ce jour-là, Libération faisait sa Une sur la PMA avec en manchette: “Alors vous accouchez?”. “Non, je n’accoucherai pas, pas cette fois”, écrit la présentatrice.
En conclusion, Céline Kallmann explique avoir écrit ce texte dans l’espoir, “que demain, un médecin n’oubliera pas de demander à sa patiente comment elle va, que si elle a besoin d’aide, elle y a droit et qu’elle n’est pas obligée de serrer les dents et d’avancer comme si rien ne s’était passé”. ”“Fausse couche”. Voilà un mot à bannir du dictionnaire! Car il n’y a rien de plus vrai qu’une fausse couche...” termine-t-elle.
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