Cérémonies olympiques : 10 moments qui ont marqué l’histoire des Jeux

Céline Dion ouvre les JO d’Atlanta (1996) Si l’on a forcément en tête son interprétation de L’Hymne à l’amour lors de la soirée d’ouverture des JO de Paris 2024, juchée sur la tour Eiffel, Céline Dion n’en était pas à son coup d’essai olympique....

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Céline Dion ouvre les JO d’Atlanta (1996)

Si l’on a forcément en tête son interprétation de L’Hymne à l’amour lors de la soirée d’ouverture des JO de Paris 2024, juchée sur la tour Eiffel, Céline Dion n’en était pas à son coup d’essai olympique. Elle avait déjà chanté à l’occasion de la cérémonie qui ouvrait les Jeux d’Atlanta, aux États-Unis, en 1996. La Canadienne, alors âgée de 30 ans à peine, y avait entonné The Power of the Dream – une chanson composée par David Foster pour l’occasion, qui l’accompagnait d’ailleurs au piano. Le duo avait ensuite été rejoint par un chœur presque liturgique, donnant lieu à une scène mémorable.

Stevie Wonder interprète Imagine pour refermer les JO d’Atlanta (1996)

Deux semaines plus tard, se tenait la soirée de clôture desdits Jeux d’Altanta. Et ce, en dépit de l’attentat qui a entaché l’événement sportif, dans la nuit du 26 au 27 juillet 1996 : la fan zone publique du parc du Centenaire, au cœur du village des athlètes, avait été le théâtre d’une attaque à la bombe. Une personne fut tuée et 111 autres blessées. Stevie Wonder avait ainsi chanté, en hommage aux victimes, Imagine de John Lennon. Un hymne de paix intemporel entendu de nouveau cette année, lors de la cérémonie d’ouverture parisienne, alors joué par Juliette Armanet et Sofiane Pamart.

Björk électrise la cérémonie d’ouverture des JO d’Athènes (2004)

C’est dans l’atmosphère bleutée du stade olympique d’Athènes, où se tenait la cérémonie d’ouverture des Jeux en 2004, que Björk avait fait résonner Oceania – un morceau écrit à quatre mains avec le poète islandais Sigurjón Birgir Sigurðsson. Et ce, spécialement pour la soirée en question. Une interprétation électrisante que l’artiste avait assurée vêtue d’une imposante robe bleue, dont la traîne (ayant nécessité plus de 200 mètres de tissu, tout de même) s’était déposée sur la pelouse du stade olympique… où se trouvaient les athlètes. Björk personnifiait ainsi l’océan, élément qu’elle faisait s’exprimer par le biais des paroles de sa chanson.

Arctic Monkeys reprend les Beatles lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres (2012)

L’un a marqué les années 2010 dans le sillage des Strokes, l’autre, a participé à la genèse du rock made in UK. Alors que les Jeux olympiques se déroulaient à Londres, en 2012, Arctic Monkeys était de la cérémonie d’ouverture – pour le moins riche en musique, artistes renommé·es et séquences assez cocasses. Le groupe de Sheffield y avait notamment repris Come Together des Beatles, tandis que des cyclistes ailé·es parcouraient le stade olympique de la capitale anglaise, s’échappant d’une entrée qui se trouvait… sous la scène. Les musiciens avaient également joué leur titre I Bet You Look Good on the Dancefloor arborant, pour l’occasion, les couleurs de l’Angleterre sur leur batterie.

Daniel Craig escorte la reine d’Angleterre à l’ouverture des JO de Londres (2012)

Puisqu’on y faisait allusion, voici l’une des séquences cocasses de cette cérémonie d’ouverture des Jeux de Londres : l’arrivée en grande pompe de la reine d’Angleterre dans l’enceinte du stade olympique, précédée d’un court métrage où cette dernière donnait la réplique à Daniel Craig. Dans cette vidéo de 6 minutes, l’acteur revêt son costume de James Bond, pénétrant dans le palais de Buckingham pour venir chercher la reine – laquelle salue “Mr Bond”. Puis tous deux grimpent dans l’hélicoptère qui les conduira tout droit vers le stade, avant que le duo (du moins leur doublure) ne saute en parachute… Et que la reine n’apparaisse soudainement dans les gradins du stade.

L’orchestre de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres accueille Mr Bean (2012)

Le même soir, toujours dans la capitale anglaise, le London Symphony Orchestra (qui jouait durant la cérémonie) s’est vu investi d’un nouveau pianiste : Mr Bean. Oui, oui. Les musicien·nes avaient ainsi commencé à jouer pianissimo, avant que le comédien – Rowan Atkinson de son vrai nom – ne vienne interrompre la finesse mélodique de leurs instruments, en faisant sonner une sorte de synthé définitivement trop new wave pour le moment. Jouant le concertiste blasé, Mr Bean n’appuyait alors que sur une note, soupirait, regardait même l’heure en faisant moult simagrées – sous l’œil amusé du chef d’orchestre, complice.

Paul McCartney chante Hey Jude, repris en cœur par le public à l’ouverture des JO de Londres (2012)

Ultime chanson entendue ce soir-là : le mythique Hey Jude des Beatles, interprété par Paul McCartney pour refermer la cérémonie d’ouverture de ces Jeux de Londres. Un titre connu de tous·tes qui exhalait comme un parfum de victoire, tandis que public et athlètes agitaient leurs bras en rythme, sourire jusqu’aux oreilles. Le refrain n’a pas tardé à être chanté par les supporteur·ices, suivant leur chef d’orchestre d’un soir – McCartney, donc. Lequel s’est écrié, à la fin du morceau : “Welcome to London !”

Liam Gallagher chante Wonderwall pour refermer les JO de Londres (2012)

Autre ponte du rock british à défiler sur la scène du stade olympique de Londres, pour la clôture cette fois-ci : Liam Gallagher. Échappé d’Oasis et de sa relation conflictuelle avec son frère Noel, il avait interprété, pour clore l’édition londonienne, l’un de leurs morceaux mondialement connus. L’artiste avait ainsi joué Wonderwall avec son groupe d’alors, Beady Eye, composé des anciens d’Oasis. À l’exception de Noel Gallagher.

Queen 2.0 avec Jessie J à la clôture des JO de Londres (2012)

Petite fulgurance technologique : la cérémonie de clôture des JO de Londres eut sa séquence hologramme, faisant revivre Freddie Mercury le temps de quelques notes – chantées à l’unisson par la foule, qui les répétait volontiers. Un dialogue musical après lequel le guitariste historique de Queen, Brian May, ainsi que Roger Taylor, le batteur, ont commencé à jouer We Will Rock You. Un morceau chanté par Jessie J, laquelle n’a pas lésiné sur les vagues vocales façon popstar, toutefois… Toujours est-il que la ferveur suscitée par le titre en question était palpable dans le stade, athlètes et supporteur·ices battant la mesure avec joie.

Un hommage à João Gilberto, figure de la bossa nova, à l’ouverture des JO de Rio (2016)

Dans le pays de la bossa nova, il fallait au moins ça. Alors que les Jeux de Rio débutaient en août 2016, les chanteurs Gilberto Gil (qui fut aussi ministre de la Culture du Brésil, de 2003 à 2008) et Caetano Veloso avaient chanté, aux côtés de l’artiste Anitta, Isto Aqui, O Que É? – morceau de l’une des figures de la bossa, João Gilberto. Le stade Maracaña s’était ensuite mué en carnaval géant, tandis qu’une myriade de percussionnistes le parcouraient, arborant mille et une couleurs, se laissant aller à de longues digressions rythmiques. À Rio plus encore qu’à Paris, on sait définitivement faire la fête.