“C'est une humiliation” : Francesca Antoniotti revient sur son baiser en direct avec Pierre Ménès dans TPMP
Il est au cœur d'une polémique. Ce dimanche 21 mars, Canal+ a diffusé un documentaire intitulé "Je ne suis pas une salope" et réalisé par Marie Portolano. Dans celui-ci, la journaliste entendait faire la lumière sur ces femmes journalistes...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Il est au cœur d'une polémique. Ce dimanche 21 mars, Canal+ a diffusé un documentaire intitulé "Je ne suis pas une salope" et réalisé par Marie Portolano. Dans celui-ci, la journaliste entendait faire la lumière sur ces femmes journalistes dans le domaine du sport ayant subi des propos sexistes de la part de leur direction ou leurs collègues. Ainsi, les internautes n'ont pas hésité à ressortir d'anciennes séquences, notamment celle durant laquelle Pierre Ménès avait embrassé Francesca Antoniotti de force en mai 2016. Invitée de Touche pas à mon poste ce lundi 22 mars, la chroniqueuse s'est confiée. "Je l'ai vécu comme une humiliation", avoue-t-elle d'abord. Elle précise ensuite : "Il n'y avait pas de pari comme Pierre Ménès a pu l'indiquer". Depuis ce matin, elle peut compter sur le soutien de ses abonnés : "J'ai reçu des messages de beaucoup de femmes, des députés aussi, qui m'ont indiqué qu'il s'agissait d'une agression sexuelle. Sur le moment, je ne l'ai pas du tout vécu comme ça", confie-t-elle avant d'ajouter : "Parfois, dans ce métier on se retrouve à être humiliée, il y a des mots, des comportements qui sont blessants. Quand je revois ce geste, c'est pas agréable. Le fait qu'on soit une femme autorise certains à nous manquer de respect", conclut Francesca Antoniotti.
Venue pour "être très honnête et transparente", Francesca Antoniotti revient ensuite sur sa relation avec Pierre Ménès. "J'ai un profond respect pour lui, c'est un journaliste que j'admire. On a toujours été amis", dit-elle avant de confier : "Je n'ai pas parlé de ce bisou après. Sur le moment, j'aurais dû lui répondre mais en tant que femme dans ce milieu, on laisse passer parce que on a envie de bosser et pas envie de se disputer avec des gens qu'on respecte". De plus, elle n'hésite pas à préciser : "Pierre en impose donc j'ai peut-être pas osé sur le moment". Une situation à laquelle de nombreuses femmes dans ce domaine font face : "Quand on est dans le journalisme sportif, on a pas trop la possibilité de dire ce qu'on pense, ce qu'on ressent sur le moment ou quand on est gênée par un comportement". Face à ces images, Francesca Antoniotti avoue être "dérangée. Ça ne m'amuse pas, je ne trouve pas ça intelligent", avoue-t-elle avant d'affirmer : "Cependant, je n'y pense plus. Ça ne m'empêche pas de dormir". Si cette vidéo a refait surface, c'est aussi car "peut-être à mon époque on acceptait certaines choses que l'on n'accepte plus maintenant", conclut-elle.
Ses proches touchés par cette vidéo
Alors que Pierre Ménès indiquait que sa "femme se fait insulter dans des proportions qui dépassent tout ce qu'on peut me reprocher. Y'a une déferlement de haine à base de "vends tes organes, j'espère que tu vas aller sur le trottoir", Francesca Antoniotti a avoué que la réapparition de cette vidéo a soulevé des questions, notamment chez son fils. "Il revoit cette image sur les réseaux sociaux et me dit : "maman, je ne me rappelle plus de ça. Explique-moi pourquoi tu as accepté", a-t-elle expliqué avant d'avouer "Ma mère aussi me demande". La chanteuse n'a ensuite pas hésité à affirmer : "Il faut que tout le monde essaye de passer à autre chose", conclut-elle.
Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8 Francesca Antoniotti © C8