Cette espèce d'oiseau pourrait disparaître parce qu'elle ne chante plus assez bien
ANIMAUX - Des chercheurs de l’Université Nationale australienne ont découvert qu’un rapide déclin chez les espèces d’oiseaux est la conséquence d’une difficulté à apprendre les appels d’accouplement. Et ces difficultés seraient dues au fait...
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ANIMAUX - Des chercheurs de l’Université Nationale australienne ont découvert qu’un rapide déclin chez les espèces d’oiseaux est la conséquence d’une difficulté à apprendre les appels d’accouplement. Et ces difficultés seraient dues au fait qu’il existe de moins en moins d’adultes pour leur apprendre ces chants.
Chez les méliphage régent, une espèce d’oiseau que l’on trouve en Australie, les mâles produisent des chants complexes et riches lorsqu’ils vivent dans des habitats très peuplés mais lorsqu’ils sont moins nombreux ils ont tendance à simplifier leurs gazouillis.
Pour Ross Crate et son équipe ont publié le résultat de leurs travaux dans le journal Proceedings of the Royal Society B, cette incapacité à apprendre le chant des spécimen adulte est “le signe majeur que le méliphage est en voie d’extinction”. Par ailleurs, le fait que ces oiseaux ont davantage de difficultés à reproduire ces gazouillis réduit leur chance d’accouplement, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Cela pourrait également accélérer le déclin des méliphages régents, car la production de certains sons augmentent les chances de reproduction chez ce genre d’oiseaux.
12% des méliphages régents sont des mâles
Et selon l’équipe de Ross Crate, seulement 12% des méliphages régents seraient aujourd’hui des mâles et la plupart ne seraient capables que de reproduire les chants d’autres espèces.
“Ce manque de capacité à communiquer avec leur propre espèce est sans précédent chez un animal sauvage”, a déclaré le co-auteur de l’étude Dejan Stojanovic. “Nous pouvons supposer que les méliphages régents sont maintenant si rares que les sujets les plus jeunes ne trouvent jamais d’adulte pour leur transmettre les chants d’appels.”
Les scientifiques estiment qu’il ne reste que quelques centaines de méliphages régents à l’état sauvage. Cet oiseau rare, avec ses marques noires et jaunes, était autrefois trouvé dans une grande partie de l’est de l’Australie, mais il est maintenant largement confiné aux forêts d’eucalyptus dans le sud-est du pays.
L’étude a également révélé que les méliphages régents nés en captivité ont des chants différents qui pourraient réduire leur attrait pour les oiseaux sauvages.
Les scientifiques espèrent maintenant apprendre aux oiseaux captifs à chanter comme leurs homologues sauvages, en leur faisant jouer des enregistrements audio.
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