Cette expo veut aider les fans de manga à faire le deuil de leurs héros

MANGA - Désireuse d’explorer l’impact sur le public des personnages d’anime qui ont été tués dans leur propre série, Jinnipha Nivasabut, amatrice de mangas et passionnée de culture pop japonaise, a peint à la main 50 portraits de ses personnages...

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MANGA - Désireuse d’explorer l’impact sur le public des personnages d’anime qui ont été tués dans leur propre série, Jinnipha Nivasabut, amatrice de mangas et passionnée de culture pop japonaise, a peint à la main 50 portraits de ses personnages morts préférés issus de séries de mangas populaires telles que Naruto, Demon Slayer, Kimetsu no Yaiba, One Piece, l’Attaque des Titans ou JoJo’s Bizarre Adventure pour son projet de thèse. Une exposition a ensuite été consacrée à son œuvre, à Bangkok.

 “L’idée centrale de l’exposition d’art 2D Afterlife est d’explorer le concept suivant: pourquoi la mort de ces personnages fictifs peut-elle avoir un tel impact sur des personnes réelles et que pouvons-nous apprendre d’eux?” a expliqué l’artiste thaïlandaise à nos collègues de l’AFP. “Par exemple, certains événements que nous ne rencontrons pas normalement dans notre vie quotidienne, mais que ces personnages rencontrent, pourraient nous enseigner et nous transmettre les expériences qu’ils ont vécues”, a-t-elle ajouté.

Personnages fictifs comme des personnes réelles

“Dans mes souvenirs, je vois ces personnages comme de vraies personnes. Ils sont comme des membres de ma famille. J’ai donc décidé de dessiner ces personnages pour qu’ils ressemblent le plus possible à des personnes réelles”, développe Jinnipha Nivasabut, “il est plus expressif d’utiliser ce style artistique réaliste plutôt que les styles personnels des artistes. Si je dessine avec le style personnel des artistes, cela ne serait qu’un fan art normal. J’ai donc décidé d’y apporter ma propre touche.”

Devant ses peintures, sa théorie rencontre du public. Comme Kullanit Assawawongkasem, une femme de 19 ans devant Sasha Braus de l’Attaque des titans: “J’aimerais lui dire de profiter des pommes de terre et de la nourriture qu’elle aime, car elle est une vraie gourmande.”

Pour le conservateur de l’exposition, Watjanasin Charuwattanakitti, cette thèse a un sens profond. “La culture pop japonaise est devenue notre vie”, explique-t-il, “nous avons grandi avec elle et elle a un impact sur tout ce que nous faisons maintenant... et je pense que nous pouvons apprendre, que nous pouvons acquérir une expérience à partir des anime aussi.”

“Je suis heureuse de ne pas être la seule à me sentir aussi attachée à ces personnages” ajoute l’artiste, “qu’il y ait des gens qui pensent comme moi et qui veulent organiser des sortes de funérailles pour ces personnages, en rendant hommage aux choses qu’ils ont faites, en commémorant leur vie et en échangeant des réflexions sur ces personnages.”

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