Cette tirade de Pio Marmaï sur Macron n'a pas plu à Castaner

CANNES - Il mériterait la “palme du propos le plus vulgaire”, a estimé Christophe Castaner sur Twitter. Dans la soirée samedi 10 juillet, le patron des députés LREM a vivement critiqué une déclaration de Pio Marmaï, à l’affiche du film “La...

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L'acteur Pio Marmaï au Festival de Cannes le 10 juillet 2021.

CANNES - Il mériterait la “palme du propos le plus vulgaire”, a estimé Christophe Castaner sur Twitter. Dans la soirée samedi 10 juillet, le patron des députés LREM a vivement critiqué une déclaration de Pio Marmaï, à l’affiche du film “La Fracture”, tenue quelques heures avant lors d’une conférence de presse au Festival de Cannes. Et il n’est pas le seul, #PioMarmai étant l’un des sujets les plus discutés sur le réseau social ce dimanche 11 juillet.

Interrogé pour savoir s’il avait un message pour Emmanuel Macron, l’acteur a lancé, comme vous pouvez l’entendre ci-dessous: “(...) Macron, j’aimerais bien aller chez lui en passant par les chiottes et par les tuyaux et lui péter la gueule, ça évidemment un peu comme tout le monde, dans l’absolu (...)”.

Cette déclaration virulente fait référence à une scène du film où le personnage que Pio Marmaï incarne -Yann, un camionneur “gilet jaune” blessé par une grenade tirée par les forces de l’ordre-, explique à une autre patiente admise comme lui à l’hôpital le but de la manifestation à laquelle il participait, et où il a été blessé.

Le personnage Yann affirme ainsi que les manifestants souhaitaient passer devant l’Elysée et convaincre Emmanuel Macron de sortir et venir leur causer, ce qui n’est pas arrivé. Et ajoute que la prochaine fois, il passera par les égoûts pour arriver dans la cour de l’Elysée et aller causer directement avec le président.

“L’appel à la violence n’a sa place nulle part”

“L’appel à la violence n’a sa place nulle part, et votre statut ‘d’artiste’ ne le rend ni plus intelligent ni plus acceptable”, a dénoncé Christophe Castaner dans son tweet. 

“Lorsque le rance et l’apeuprèisme fracturent toute parole qui se voudrait intelligente..., a aussi tancé le député LREM du Lot-et-Garonne Alexandre Freschi. Dans l’absolu, l’analyse politique du réel version Pio Marmaï confère haut la main, la palme d’or du #FrancisLalannisme”.

“Et si un jour ces charmants branlotins vivaient de leur art plutôt que du système de subventions le plus généreux du monde?”, écrit de son côté le député, également LREM, Jean-Michel Mis.

Lors de cette conférence de presse, la réalisatrice de “La Fracture”, Catherine Corsini, a répondu à la même question, de façon bien plus sobre: “Si jamais Macron acceptait, j’irais le voir et je lui dirais de doubler le salaire de tous les soignants”, a-t-elle affirmé.

Présenté vendredi soir à Cannes, “La Fracture” explique l’histoire de Rafaela (Valeria Bruni Tedeschi), une dessinatrice en couple avec Julie (Marina Foïs), une éditrice qui veut la quitter. Lorsque les deux femmes atterrissent aux urgences après une chute de Rafaela, elles y rencontrent le “gilet jaune” Yann (Pio Marmaï).

Tourné avant la crise du Covid-19, le long-métrage fait écho à la situation actuelle des hôpitaux français et des soignants qui dénonçaient déjà avant l’épidémie un manque structurel de moyens. “Avec ce film, j’ai voulu rendre hommage aux soignants qui prennent soin de nous tous”, a expliqué la réalisatrice à l’AFP.

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