Chéries-Chéris : début des festivités pour l’événement LGBTQ et +++ !
Le Mois des Fiertés bat son plein et après l’annonce des sélections pour la Queer Palm, c’est au tour de Chéries-Chéris d’ouvrir son bal. Après une édition 2020 reprogrammée à cause de la crise sanitaire, le festival queer de référence (depuis...
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Le Mois des Fiertés bat son plein et après l’annonce des sélections pour la Queer Palm, c’est au tour de Chéries-Chéris d’ouvrir son bal. Après une édition 2020 reprogrammée à cause de la crise sanitaire, le festival queer de référence (depuis sa création en 1994) est de retour, du 29 juin au 6 juillet, avec 60 longs métrages et 80 courts. Les projections se tiendront dans les MK2 Beaubourg, Bibliothèque et Quai de Seine.
La fiction dans toutes ses couleursParmi les plus attendus de la Compétition fictions : Ammonite, film d’époque réalisé par Francis Lee et racontant la relation secrète de deux femmes (incarnées par Kate Winslet et Saoirse Ronan) dans l’Angleterre du 19e siècle. À ce film s’ajoute celui de Marie-Castille Mention-Schaar A Good Man (labélisé Cannes 2020) dans lequel Noémie Merlant interprète un homme trans sur le point d’avoir un enfant avec sa compagne. Dans une toute autre ambiance, le réalisateur allemand Faraz Shariat nous initiera aux plans Grindr et rave party avec No Hard Feelings.
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Du docu et du court tout aussi variésDu côté des films documentaires, David France s’immisce au sein d’un groupe d’activistes LGBT et signe, avec Bienvenue en Tchétchénie, un film douloureux sur le quotidien de ces personnes ostracisées et pourchassées. À travers Ich bin Anastasia, Thomas Ladenburger dresse le portrait de la 1ère femme commandante trans de l’histoire de la Bundeswehr, l’armée nationale de la République fédérale d’Allemagne. Enfin, Lia Hietala et Hannah Reinikainen s’intéressent dans Always Amber à l’amitié fusionnelle d’Amber et Sébastian, deux jeunes ami·e·s queer.
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De nombreux courts métrages retiennent également l’attention dans cette 26e édition, dont Baltringue de Josza Anjembe, film sur un amour impossible au cœur du système carcéral, et Florence de Pauline Quinonero où elle se concentre sur les souvenirs d’une femme amoureuse d’une autre, hélas disparue.
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Outre les films en compétition, Chéries-Chéris programme des “panorama” reliant autant la fiction que le documentaire, l’occasion de découvrir, en autres, Caravage et moi de Steve McLean, Le Milieu de l’horizon de Delphine Lehericey ou encore La Fabrique du consentement : regards lesbo-queer de Mathilde Capone.
Le programme complet est à découvrir sur le site du festival.