Chez Pfizer, des élus veulent "lever les brevets" sur les vaccins

COVID-19 - Les vaccins, “bien commun pour l’humanité”? Plusieurs dizaines de militants et élus communistes ont manifesté, ce mercredi 3 février, devant les sièges de Pfizer à Paris et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Lyon pour...

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COVID-19 - Les vaccins, “bien commun pour l’humanité”? Plusieurs dizaines de militants et élus communistes ont manifesté, ce mercredi 3 février, devant les sièges de Pfizer à Paris et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Lyon pour réclamer la “libération des brevets” du vaccin contre le Covid-19, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus.

“Pas de profits sur la pandémie, pas de propriété sur les brevets”, a martelé face aux journalistes le secrétaire général du Parti communiste Fabien Roussel, exhortant Pfizer et “Big Pharma” à “lever les brevets qui protègent les vaccins qui doivent devenir des génériques”. 

Même slogans à Lyon où une vingtaine de militants s’est aussi aussi réunie devant les bureaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). “Le sujet est trop grave pour laisser les brevets aux mains d’intérêts privés”, a expliqué  Raphaël Debû, secrétaire départemental du parti et conseiller à la métropole de Lyon. 

On voit bien que le privé ne répond pas aux besoins humains.Laurence Cohen, sénatrice (PCF)

Si les fabricants ne répondent pas à cet appel, les élus communistes demandent à la France et à l’Union européenne “d’enclencher une procédure de licence publique” qui obligerait les laboratoires à transmettre leurs brevets, qui courent normalement sur une vingtaine d’années.

“L’industrie pharmaceutique a touché des milliards d’euros d’argent public. Donc, nous sommes en droit de demander à cette industrie de libérer les brevets”, a justifié Fabien Roussel, ajoutant qu’une compensation devrait tout de même être offerte en échange aux laboratoires.

Dans une tribune au Monde publiée ce mercredi, le médecin psychiatre Carlos Parada voit dans ces brevets un “droit dépassé” aujourd’hui par l’urgence sanitaire. “Le délai de vingt ans de monopole privé appliqué aux vaccins anti-Covid-19 serait si absurde, si peu adapté à la situation planétaire, que seules nos ornières idéologiques nous empêchent de le remettre en cause”, estime-t-il.

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