Chris Brokaw ensauvage la guitare sur “Puritan”

La discographie de Chris Brokaw est une forêt de projets et de genres musicaux d’une profusion touffue : Codeine, Come, Dirtmusic ou un compagnonnage avec The Lemonheads n’en forment qu’un échantillon. Le nouveau disque solo du stakhanoviste...

Chris Brokaw ensauvage la guitare sur “Puritan”

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La discographie de Chris Brokaw est une forêt de projets et de genres musicaux d’une profusion touffue : Codeine, Come, Dirtmusic ou un compagnonnage avec The Lemonheads n’en forment qu’un échantillon. Le nouveau disque solo du stakhanoviste américain met les pendules à l’heure en neuf plages qui ne s’embarrassent pas de détours, sans tourner le dos aux chemins ondoyants. Puritan, album expansif, s’élance avec les cavalcades électriques du morceau éponyme sur lesquelles, même doublée, la voix doit rendre les armes.

La magnifique Depending fait redescendre le ton avec gravité, les basses y sont aussi lourdes que le constat : Les Shangri-Las ont pris fin dans la disgrâce et l’ordinaire.” Comme pour éluder cette morne agonie des utopies, la suite (I’m the Only One for You) drague nos cœurs doucereux grâce aux chœurs liquoreux de Claudia Groom. Ce titre, avec l’acoustique The Bragging Rights (sur lequel officie sa comparse de Come Thalia Zedek) offre une bouffée de sérénité avant les assauts qui vont surgir.

Des ingrédients venus des décennies saturées