Christophe Leroy revient sur l'affaire des dîners clandestins

DÎNERS CLANDESTINS - “C’était une erreur de le faire et si je suis condamné pour cela, je ferai face”. Dans un court extrait d’un entretien qui sera diffusé en intégralité sur BFM TV ce dimanche 11 avril, Christophe Leroy, est revenu sur l’affaire...

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Christophe Leroy soupçonné d’avoir organisé des repas luxueux clandestins, malgré le Covid, a été perquisitionné

DÎNERS CLANDESTINS - “C’était une erreur de le faire et si je suis condamné pour cela, je ferai face”. Dans un court extrait d’un entretien qui sera diffusé en intégralité sur BFM TV ce dimanche 11 avril, Christophe Leroy, est revenu sur l’affaire des dîners clandestins. Le chef est soupçonné avec Pierre-Jean Chalençon d’avoir organisé des repas luxueux clandestins notamment au Palais Vivienne et ce malgré les restrictions sanitaires liées au Covid-19,

“Il aurait fallu annuler”, a poursuivi celui dont le domicile parisien a été perquisitionné mercredi et qui a également eu le droit à une garde à vue. Et de concéder que “le palais, le caviar, le champagne, le cuisiner du show-business” pouvaient être “mal perçus” par les Français”. “Je peux comprendre le ressenti”, a-t-il ajouté.

La diffusion d’un reportage par M6 la semaine dernière sur des dîners clandestins fastueux à Paris avait déclenché une vive polémique, un des organisateurs, identifié comme étant Pierre-Jean Chalençon, affirmant avoir “dîné dans la semaine dans deux-trois restaurants clandestins” où il aurait croisé “des ministres”.

Le reportage faisait notamment état d’un dîner au Palais Vivienne, dans le 2e arrondissement de la capitale, “autour d’un menu caviar et champagne” au prix de “220 euros par personne” concocté par le cuisinier Christophe Leroy. Il avait enflammé les réseaux sociaux, provoqué des réactions de la classe politique, et entraîné l’ouverture d’une enquête.

Depuis, Pierre-Jean Chalençon est revenu sur ses déclarations, en expliquant avoir voulu faire de “l’humour”.

Le Palais Vivienne, “un lieu privé”

Une polémique à laquelle Christophe Leroy a répondu, dans l’extrait diffusé par BFMTV, en pointant que le Palais Vivienne, certes luxueux, était avant tout “le lieu privé” de Pierre-Jean Chalençon. “Il y vit et moi j’ai amené mon savoir-faire”, a-t-il souligné, affirmant que “ce n’était pas le bon timing”. Enfin, alors qu’il est interrogé sur le fait que le gouvernement préconise de limiter à 6 convives les repas privés, Christophe Leroy répond avec une interrogation: “Est-ce que beaucoup de gens ont des appartements de 565 mètres carrez?”

Pour l’avocat de Christophe Leroy, qui s’est exprimé jeudi dans un communiqué, les prestations effectuées n’étaient d’ailleurs pas illégales. “Les prestations qu’il a effectuées l’ont été, comme la loi l’autorise, dans des domiciles privés et non pas dans des établissements recevant du public (ERP) de type restaurant”, avait-il pointé avant de démentir fermement la présence de ministres au repas, l’autre point polémique de l’affaire.

L’enquête du parquet de Paris devra déterminer si la résidence a été utilisée à des fins commerciales, auquel cas il s’agirait d’un dîner clandestin et non d’une soirée privée entre amis.

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