Claude Bolling, pianiste et compositeur de musiques de films, est mort
Il fut un temps, déjà lointain, où Claude Bolling était le symbole d’un jazz à la papa. Sans doute était-il difficile d’apprécier à sa juste valeur l’œuvre de cet admirateur inconditionnel de Duke Ellington – Boris Vian l’avait surnommé “Bollington” –...
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Il fut un temps, déjà lointain, où Claude Bolling était le symbole d’un jazz à la papa. Sans doute était-il difficile d’apprécier à sa juste valeur l’œuvre de cet admirateur inconditionnel de Duke Ellington – Boris Vian l’avait surnommé “Bollington” – quand on était un amateur de Coltrane ou Sun Ra. Mais, fort heureusement, il y a longtemps que Bolling, et surtout sa musique, ont été décapés de cette “mauvaise” réputation. Au moment où ce virtuose du piano, de la direction d’orchestre et de la composition vient de disparaître ce 29 décembre, alors qu’il avait fêté ses 90 ans il y a quelques mois, on a forcément envie de rendre justice à l’invention et à la diversité d’une trajectoire bien plus multiple qu’on aurait pu le croire.
Comme beaucoup de musiciens de sa génération, Claude Bolling a vécu plusieurs vies. Si le jazz, bien ancré dans ses traditions, aura été sa boussole, il ne faudrait surtout pas oublier son travail pour la variété et pour le cinéma. Car, au fond, c’est sans doute dans ces deux domaines, dominés l’un comme l’autre par la contrainte, que Bolling aura fait preuve d’une invention réjouissante.
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