Claudine Hermann, 1ère professeure nommée à Polytechnique, est décédée
DISPARITION - La physicienne Claudine Hermann, 1ère professeure nommée à l’Ecole polytechnique, en 1992, est décédée le 17 juillet, a annoncé ce mercredi le ministère de la Recherche, en lui rendant hommage.Dans un communiqué, la ministre de...
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DISPARITION - La physicienne Claudine Hermann, 1ère professeure nommée à l’Ecole polytechnique, en 1992, est décédée le 17 juillet, a annoncé ce mercredi le ministère de la Recherche, en lui rendant hommage.
Dans un communiqué, la ministre de la Recherche Frédérique Vidal a exprimé son émotion suite au décès, à 75 ans, de cette “physicienne reconnue qui s’est engagée pour les droits des femmes et la promotion de leur place dans le monde scientifique”.
Fondatrice de l’European Platform of Women Scientists et co-fondatrice de l’association Femmes et Sciences, Claudine Hermann a été “pionnière dans le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la sphère académique et scientifique”, selon le ministère.
En 2009, à la retraite tout en animant plusieurs associations ―Femmes et Sciences, Femmes Ingénieurs, Femmes et mathématiques―, elle invitait les filles à “oser aller vers ces métiers”.
“Il faut montrer que des femmes font ces métiers”
“Il faut montrer que des femmes font ces métiers et ont du plaisir à le faire”, déclarait-elle encore.
En octobre dernier, les trois lauréates des prix Nobel de physique et de chimie ont souhaité que leurs récompenses inspirent d’autres femmes à se lancer dans la recherche scientifique, dont les distinctions restent avant tout attribuées à des hommes.
Depuis l’attribution des 1ers prix Nobel en 1901, celui de physique n’a distingué que quatre lauréates sur 216 (soit 1,9% de femmes) et que sept sur 186 (soit 3,8%) pour la chimie. La médecine (5,4%) et l’économie (2,4%) ne font guère mieux.
Médaille d’or du CNRS en 2020, l’astrophysicienne Françoise Combes a jugé “très important” que le CNRS accorde un plus grand nombre de récompenses aux chercheuses depuis dix ans. “Cela montre qu’elles existent, ça les encourage”.
Claudine Hermann était justement membre du jury du prix Irène Joliot-Curie, organisé par le ministère avec l’Académie des Sciences, qui récompense chaque année depuis 2001 des femmes scientifiques.
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