Clémentine Célarié : "J'aime dépasser les bornes"
Télé Star : Ce personnage semble avoir été écrit pour vous. Est-ce exact ou vous l'êtes-vous approprié ?Clémentine Célarié : Les deux ! À partir du terreau qu'ils ont fabriqué, les auteurs ont eu la générosité de nous laisser - le réalisateur...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Télé Star : Ce personnage semble avoir été écrit pour vous. Est-ce exact ou vous l'êtes-vous approprié ?
Clémentine Célarié : Les deux ! À partir du terreau qu'ils ont fabriqué, les auteurs ont eu la générosité de nous laisser - le réalisateur Gabriel Aghion et moi-même - lui apporter encore plus de folie. Ce qu'ils m'ont proposé, c'est un rôle qui dépasse les bornes. C'est ça que j'aime. Surtout une femme de sa génération. Y en a marre de ce tabou : si on n'assume pas son âge, comment peut-on revendiquer sa liberté ?
Beaucoup des personnages que vous incarnez sont anticonformistes : est-ce une vigilance ou bien votre philosophie ?
La convention dans un rôle, sauf justement si elle est outrancière, ne m'intéresse pas. Et dans la vie encore moins. Davantage que l'anticonformisme, ce qui m'intéresse, c'est d'incarner des battantes. Des femmes qui font, qui y vont et qui me permettent de défendre des valeurs comme l'honnêteté, la pugnacité et la passion.
Qu'est-ce qui, aujourd'hui, vous fait dire que vous ne vous êtes pas trompée de métier ?
La préparation de mon premier film en tant que réalisatrice, adapté de Pierre et Jean de Guy de Maupassant. Pour moi, c'est à la fois normal et carrément miraculeux. J'ai eu une maturité tardive. Des scénarios, j'en ai écrits mais j'ai tellement douté que je n'ai jamais pu en faire des films. Or, ce métier m'a confirmé que j'ai toujours eu raison de croire. Je n'ai jamais quitté le sacré. Que je joue Maupassant au théâtre ou que je tourne Police de caractères, c'est pareil, je donne tout. Contrairement à ce qu'on pense, la maturité est un avantage immense car, quand on pense qu'un jour le rêve se réalisera, l'amour et l'art ont toujours raison. Il suffit d'accepter les moments de vide.
Avec qui avez-vous passé un pacte pour traverser les années avec cette silhouette qui vous permet de faire le poirier comme dans la série ?
(Elle rit !) Je ne sais pas d'où ça vient. J'ai toujours su faire le poirier ! Quand j'étais plus enrobée comme dans 37,2 le matin, ça a été tellement emmerdant, que ça entravait ma liberté. Donc je me suis obligée à une rigueur implacable, comme un pacte passé avec moi-même. Le centre de tout cela, c'est la passion amoureuse que je nourris pour tout ce que je fais. Quand j'entends qu'il ne faut jamais s'emballer : quelle connerie ! Si on ne s'emballe pas, c'est la vie qui le fera : entre quatre planches, ça s'appelle un cercueil !
Outre votre long-métrage, où pourra-t-on vous voir dans les mois à venir ?
Dans le prochain film de Claude Lelouch et dans celui d'Alex Lutz, que je vais tourner à la fin de l'année. Sans oublier d'autres épisodes de Police de caractères. Je m'apprête également à publier un bouquin autobiographique chez Albin Michel. N'ayons pas peur de la passion, vraiment !
Police de caractères © Guillaume Gaffiot/Bestimage Police de caractères © © Sarah ALCALAY – FTV – TERENCE FILM – GÉTÉVÉ PRODUCTIONS Police de caractères © © Sarah ALCALAY – FTV – TERENCE FILM – GÉTÉVÉ PRODUCTIONS Police de caractères © © Sarah ALCALAY – FTV – TERENCE FILM – GÉTÉVÉ PRODUCTIONS Police de caractères © © Sarah ALCALAY – FTV – TERENCE FILM – GÉTÉVÉ PRODUCTIONS Police de caractères © © Sarah ALCALAY – FTV – TERENCE FILM – GÉTÉVÉ PRODUCTIONS