Climat: le G20 incapable de s'accorder sur une déclaration commune

CLIMAT  - Une chaleur record en Amérique du Nord, des inondations meurtrières en Allemagne et en Belgique, des tornades dévastatrices en Europe de l’Est... Et pourtant le G20 n’arrive pas à évoquer le climat d’une seule et même voix.Vendredi...

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Les membres du G20 (ici l'envoyé spécial pour le climat des États-Unis John Kerry et le ministre italien de la Transition écologique Roberto Cingolani) n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur une déclaration au sujet du réchauffement climatique.

CLIMAT  - Une chaleur record en Amérique du Nord, des inondations meurtrières en Allemagne et en Belgique, des tornades dévastatrices en Europe de l’Est... Et pourtant le G20 n’arrive pas à évoquer le climat d’une seule et même voix.

Vendredi 23 juillet, à l’occasion de la conférence de presse concluant le sommet italien regroupant 20 puissances internationales, les ministres de l’Énergie et de l’Environnement des États participants ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur les termes à employer dans une déclaration commune. 

C’est ce qu’a annoncé Roberto Cingolani, le ministre de la Transition écologique du pays hôte. Un revers d’importance alors que la COP 26, qui se déroulera comme de coutume sous l’égide des Nations unies, doit débuter dans 100 jours du côté de Glasgow, au mois de novembre. 

D’après le ministre italien, qui présidait pendant deux jours la réunion -dont son pays a la présidence tournante en ce moment- les discussions ont été particulièrement difficiles avec l’Inde, la Russie et la Chine.

Deux sujets ont particulièrement fait débat et ont bloqué l’obtention d’une déclaration globale sur le climat: la réduction du recours au charbon (voire sa sortie, que visent une partie des États conviés à Naples) et l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 ou 2°C fixé par l’Accord de Paris en 2015. 

“Certains pays voudraient aller plus vite que ce qui était prévu à Paris et viser une limitation de la hausse des températures à 1,5°C au cours de la prochaine décennie, mais ceux qui dépendent du charbon préféreraient que l’on s’en tienne à ce qui a été décidé il y a 5 ans”, a expliqué Roberto Cingolani. 

 

Seule satisfaction: l’ensemble des parties prenantes ont su se mettre d’accord sur le fait que la décarbonation de l’économie était une nécessité. “C’est la 1ère fois que le G20 a admis que le climat et les politiques énergétiques étaient très sérieusement corrélées”, a ajouté le ministre. Une maigre consolation face à l’urgence climatique. 

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