CNews lit un droit de réponse d'Obono après des propos de Zemmour

MÉDIAS - “Justice: 2 - Extrême droite: 0”. La députée Danièle Obono s’est félicitée ce mardi 23 mars que “la chaîne CNews a été contrainte par la justice”  de lire son droit de réponse après des propos d’Éric Zemmour à son encontre.“Après m’avoir...

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MÉDIAS - “Justice: 2 - Extrême droite: 0”. La députée Danièle Obono s’est félicitée ce mardi 23 mars que “la chaîne CNews a été contrainte par la justice”  de lire son droit de réponse après des propos d’Éric Zemmour à son encontre.

“Après m’avoir initialement refusé un droit de réponse” pour des attaques “lors de l’émission ‘Face à l’info’ du 31 août 2020″, CNews “a dû s’exécuter hier soir”, note la députée La France insoumise en partageant sur Twitter l’extrait vidéo en question (visible ci-dessous). 

 

Les téléspectateurs de la même émission ont donc vu la journaliste Christine Kelly ouvrir sa quotidienne avec ce texte. “Juste avant de commencer, je vais lire un droit de réponse de Danièle Obono”, a-t-elle prévenu, avant d’énoncer:

“Votre chroniqueur Éric Zemmour a porté atteinte à mon honneur et à ma réputation de femme noire, députée, qui mène la tête haute un combat pour l’égalité et contre le racisme. Il a déclaré qu’il m’avait vu refuser de dire ‘Vive la France’, organiser des réunions interdites aux Blancs et dire tout mon amour pour Mohamed Merah. Rien de cela n’est vrai. Je n’ai pas refusé de dire ‘Vive la France’. J’ai demandé aux journalistes présents: ‘Pourquoi on me le demandait à moi? Uniquement à moi?‘. Tout juste élue. Ou parce que je suis noire et que je suis née à l’étranger. Ce qui me rend peut-être moins française ou moins légitime que d’autres aux yeux de certains. Je n’ai rien organisé, ni interdit aux Blancs. J’ai défendu le droit des personnes concernées par ce problème, le racisme, de se réunir entre elles, pour en parler, si elles le souhaitent. Quant à la phrase sur Mohamed Merah. Elle est sortie de nulle part. Je n’ai bien évidemment jamais rien dit de tel. Ou même qui s’en approche”.

 Ce droit de réponse fait référence aux propos d’Éric Zemmour avant l’ouverture du procès de la tuerie de Charlie Hebdo, alors que la députée avait été représentée comme une esclave dans “Valeurs actuelles”. Il avait notamment assuré avoir “vu madame Obono organiser des réunions interdites aux Blancs, (...) vu madame Obono dire tout son amour pour Merah. (...) Non seulement on a le droit de critiquer madame Obono, mais on a le devoir de combattre madame Obono”, avait-il lancé. 

C’est loin d’être la première fois que la chaîne et l’émission se retrouvent dans le viseur de la justice à cause du polémiste. Jeudi 18 mars, le CSA a sanctionné CNews d’une amende de 200.000 euros pour “incitation à la haine” et ”à la violence” après ses propos sur les migrants mineurs isolés.

CNews a déjà été mise en demeure pour des faits similaires fin 2019. Le CSA avait à l’époque délivré un avertissement à la chaîne après des propos de son pilier Éric Zemmour sur l’islam et la colonisation de l’Algérie, toujours dans “Face à l’info”, émission animée Christine Kelly, ancienne conseillère du CSA.

A voir également sur Le HuffPost : La théorie complotiste de Zemmour sur EELV vaut le détour(nement)