CNews prise à partie pour sa nouvelle campagne publicitaire

TÉLÉVISION - “Venez avec vos convictions, vous vous ferez une opinion”, “Pourquoi faudrait-il qu’on soit tous d’accord ?”, “La liberté d’expression est-elle une espèce en voie de disparition?”. Ces messages, ce sont ceux placardés par CNews...

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TÉLÉVISION - “Venez avec vos convictions, vous vous ferez une opinion”, “Pourquoi faudrait-il qu’on soit tous d’accord ?”, “La liberté d’expression est-elle une espèce en voie de disparition?”. Ces messages, ce sont ceux placardés par CNews sur 7900 panneaux d’affichage depuis ce lundi 31 mai. La chaîne souhaite diversifier son audience, plutôt ancrée à droite, à l’approche des élections régionales.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette puissante campagne publicitaire, dont la fin est programmée pour ce mardi 8 juin d’après le magazine Challenges, a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux compte tenu du passif du groupe Canal+ de Vincent Bolloré, auquel appartient CNews. Christine Kelly, journaliste de la chaîne, peut d’ailleurs en témoigner.

Alors qu’elle faisait la promotion de l’initiative ce mercredi 2 juin sur Twitter avec la légende ”A-t-on le droit de penser? A-t-on le choix de penser?”, l’ancienne membre du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) a été prise à partie par de nombreux internautes dont certaines figures bien connues de la gauche. 

″A-t-on le droit d’inciter à la haine raciale? Non et tant mieux”, a notamment commenté Ian Brossat, membre du Parti communiste français et adjoint d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, en référence aux récents propos polémiques d’Éric Zemmour, qui ont d’ailleurs coûté 200.000 euros d’amende à la chaîne. 

Un Éric Zemmour décidément sur toutes les lèvres, au même titre que l’éviction de Sébastien Thoen de Canal+ en novembre 2020 après un sketch parodique de l’émission de Pascal Praud “L’Heure des pros”. 

“Je pense que la question elle est vite répondue. Demandez donc à Sebastien Thoen ce qu’il en pense, lui qui a été licencié par votre groupe, pour une banale parodie”, a écrit Pierre Jacquemain, ex-conseiller de Myriam El Khomri, ministre du Travail sous François Hollande.

“Oui, sauf malheureusement les journalistes qui travaillent pour Canal+ ou CNews. Eux ont juste le droit de se taire”, a ajouté l’économiste Julia Cagé. Après son renvoi, nombreux sont les journalistes à l’avoir soutenu, notamment Stéphane Guy, également licencié, et suivi plus tard par trois autres salariés du groupe, faisant ainsi régner la terreur chez Canal. 

Un 1ère semaine de campagne bien compliquée pour CNews. Mais qui n’entache pas de belles audiences qui ne cessent de progresser depuis quelques semaines. Pour preuve, la chaîne a pour la 1ère fois dépassé BFM TV le 3 mai dernier, devenant la 1ère chaîne française d’info en continu. 

À voir également sur Le HuffPost: Pour défendre les procès filmés, Dupond-Moretti se paye CNews (sans la citer)