Comment le Covid-19 a, un an après le premier mort, submergé la planète

CORONAVIRUS - Une vague inarrêtable, avec de profondes différences régionales. Toujours très vivace en Europe malgré des mesures variées de confinement, la pandémie de Covid-19 s’est installée sur le globe depuis le mois de janvier 2020 sans...

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CORONAVIRUS - Une vague inarrêtable, avec de profondes différences régionales. Toujours très vivace en Europe malgré des mesures variées de confinement, la pandémie de Covid-19 s’est installée sur le globe depuis le mois de janvier 2020 sans pouvoir être endiguée, à d’importantes exceptions près.

C’est très exactement il y a un an, le 11 janvier 2020 que l’OMS a fait état du premier décès d’une personne atteinte de ce virus. C’était en Chine. Depuis, toute la planète a été submergée et le bilan humain est très lourd. 

Le nombre de cas de SARS-CoV-2 dans le monde a aujourd’hui dépassé les 90 millions, avec plus de 1,9 million de morts à travers le globe. L’actualité vaccinale, avec notamment les validations récentes des vaccins de Pfizer et Moderna par l’Autorité européenne du médicament, devrait agir décisivement sur ce bilan. 

La comparaison entre pays dans le temps est nécessaire pour comprendre l’évolution de la pandémie, alors que de nombreux États s’interrogent sur la stratégie à adopter. Pour le découvrir, nous vous proposons de revoir les 12 mois passés grâce à une course de graphiques commentée dans la vidéo en tête de cet articleMais il faut faire attention à ne pas comparer n’importe quoi, n’importe comment.

Lire entre les courbes

L’élément essentiel à regarder, c’est surtout l’évolution dans le temps plutôt que le nombre exact de cas ou de morts. En effet, ces données sont obligatoirement plus ou moins biaisées en fonction des méthodes de comptage de chaque pays.

Pour réaliser cette vidéo, nous avons choisi de nous appuyer sur les chiffres consolidés par Our World In Data, géré notamment par des chercheurs de l’université d’Oxford et référence de nombreux scientifiques (les chiffres quotidiens sont lissés sur 7 jours, afin d’avoir une lecture du graphique plus lisible). Mais, quelle que soit la qualité de cette synthèse, elle n’efface pas des biais très clairs qui invitent à lire ces chiffres avec précaution, comme précisé dans notre vidéo.

Le nombre de cas répertoriés est ainsi totalement dépendant de la capacité de dépistage de chaque pays. Par exemple, pendant le premier confinement, la France a très peu testé sa population, à l’inverse de l’Allemagne, ce qui veut dire qu’une très grande partie des infections est passée sous les radars (une situation qui a changé depuis le déconfinement). Sur les morts, cela dépend également des décès enregistrés dans chaque pays: compte-t-on uniquement les hôpitaux, les maisons de retraite, les décès à domicile?

Il faut donc plutôt se concentrer sur l’évolution de ces chiffres au long cours, évolution qui permet de voir l’épidémie exploser, mais aussi refluer dans différents pays. Puis, pour beaucoup malheureusement, comme les pays d’Europe, repartir à nouveau à la hausse quelque mois après. Une dynamique qui montre bien que si 2020 a été l’année du coronavirus, 2021 ne devrait pas être en reste.

À voir également sur Le HuffPostLes 4 grands types de vaccin contre le Covid-19 expliqués en 2 minutes