Contre le Covid, deux traitements par anticorps de synthèse élargis
CORONAVIRUS - À partir de ce vendredi 11 juin, tous les patients à risque élevé d’avoir des formes graves de Covid-19 pourront bénéficier, dès l’âge de 12 ans, de deux traitements précoces à base d’anticorps de synthèse, selon l’Agence du médicament...
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CORONAVIRUS - À partir de ce vendredi 11 juin, tous les patients à risque élevé d’avoir des formes graves de Covid-19 pourront bénéficier, dès l’âge de 12 ans, de deux traitements précoces à base d’anticorps de synthèse, selon l’Agence du médicament (ANSM).
L’ANSM élargit ainsi l’utilisation de ces bithérapies, qui combinent deux anticorps de synthèse (vidéo-dessous), aux personnes à fort risque de Covid “quel que soit leur âge à partir de 12 ans”.
Ces traitements, destinés à éviter une aggravation de leur état, étaient autorisés depuis la mi-mars en France, mais seulement pour des adultes, et pour certaines catégories d’entre eux, à très haut risque de développer une forme grave de la maladie. Cet élargissement des indications est destiné à “répondre au besoin médical dans certaines situations non couvertes à ce jour”, souligne mardi l’ANSM.
La décision concerne le traitement REGN-COV2, une combinaison de casirivimab et d’imdevimab du laboratoire Roche (co-développé par Regeneron), et le traitement associant bamlanivimab et etesevimab, du laboratoire Lilly France, note-t-elle. Au 31 mai, un peu plus de 1000 patients ont bénéficié d’un traitement par ce type de bithérapie.
“Immunodépression sévère”
Les nouveaux bénéficiaires sont les personnes ”à risque élevé de développer une forme grave de la Covid-19, notamment en raison d’une immunodépression sévère”, ainsi que “les patients présentant une pathologie chronique, quel que soit leur âge à partir de 12 ans, tels qu’une obésité, une hypertension artérielle compliquée, un diabète ou une insuffisance rénale ou respiratoire chronique” et ceux ayant une “infection par le VIH non contrôlée ou au stade SIDA”.
La 1ère autorisation de mi-mars visait uniquement des adultes à risque élevé “en raison d’une immunodépression liée à une pathologie ou des traitements (chimiothérapie, ndlr), d’un âge avancé ou de la présence de comorbidités”.
Faisaient notamment partie de la liste les plus de 80 ans, les dialysés et les greffés du rein. Mais pour les obèses ou les diabétiques, l’autorisation ne concernait que les gens âgés de 70 à 80 ans. Les patients ne doivent pas nécessiter une oxygénothérapie.
En cas de détection d’une mutation spécifique, présente par exemple sur les variants Beta (repéré pour la 1ère fois en Afrique du Sud) ou Gamma (qui a émergé au Brésil), la bithérapie Roche doit être utilisée, selon l’agence sanitaire.
À ce jour aucun anticorps de synthèse, appelé anticorps monoclonal, ne dispose d’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l’Union Européenne pour le Covid. Une procédure d’évaluation continue d’une demande d’AMM pour ces deux bithérapies est en cours à l’Agence européenne des médicaments (EMA), rappelle l’ANSM.
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