Contre le racisme anti-asiatique aux États-Unis, les prises de parole se multiplient
RACISME - Aux États-Unis, les forces de l’ordre tentent de protéger comme elles le peuvent les Américains d’origine asiatique, alors que les crimes haineux contre la communauté ont augmenté de 145% en 2020, selon un rapport réalisé par l’université...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
RACISME - Aux États-Unis, les forces de l’ordre tentent de protéger comme elles le peuvent les Américains d’origine asiatique, alors que les crimes haineux contre la communauté ont augmenté de 145% en 2020, selon un rapport réalisé par l’université de San Bernadino (CSUSB) en Californie.
“Les gens sont frappés, les gens sont frappés, les gens sont tués ...”, a témoigné la karatéka, Sakura Kokumai. Américaine, d’origine japonaise, elle représentera les États-Unis dans sa discipline aux Jeux olympiques de Tokyo. Elle dit avoir été la cible de harcèlement anti-asiatique alors qu’elle s’entraînait dans un parc au début du mois d’avril.
Sakura Kokumai fait partie de ceux qui sortent du silence pour expliquer le harcèlement et les agressions dont ils sont l’objet depuis que le Covid-19 a passé la frontière américaine, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Le gymnaste Yul Moldauer, mais aussi la championne de snowboard Chloe Kim, et le joueur professionnel d’Overwatch Lee Eui-seok, ont confié être régulièrement la cible d’attaques et de menaces et craignent pour leur sécurité aux États-Unis.
Manifestation de soutien
De nombreuses villes américaines ont vu une recrudescence des crimes visant les personnes d’origine asiatique ces derniers mois, alimentée par l’ex-président Donald Trump qui qualifiait fréquemment le Covid-19 de “virus chinois” ou “peste chinoise”.
À New York, où la police avait diffusé sur Twitter la vidéo d’une nouvelle attaque anti-asiatique, les forces de l’ordre ont renforcé leur présence dans les quartiers où la population asiatique est plus nombreuse. Des patrouilles de bénévoles se sont aussi formées dans certains quartiers pour rassurer la population.
La 1ère métropole américaine, New York compte plus d’un million d’habitants aux origines asiatiques. Rien que pour la semaine du 15 au 21 mars, la police new-yorkaise a enregistré neuf crimes “motivés par la haine”, contre trois sur la même période de 2020, selon les statistiques officielles.
Plusieurs manifestations de solidarité avec la communauté asiatique ont aussi été organisées, en présence de personnalités, comme le pasteur Al Sharpton, figure de la lutte contre le racisme.
À voir également sur le HuffPost: Ce moment de racisme anti-asiatique à la télévision italienne a bien eu lieu en avril 2021