Coronavirus: 4 premiers cas de variant brésilien en France

COVID-19 - Quatre premiers cas d’infection au variant brésilien du coronavirus ont été détectés en France, en plus des variants anglais et sud-africain, a indiqué jeudi 4 février le ministre de la Santé, Olivier Véran. On sait “depuis hier”...

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Olivier Véran delivers lors de la conférence de presse hebdomadaire consacrée au Covid-19 le 4 février 2021.

COVID-19 - Quatre premiers cas d’infection au variant brésilien du coronavirus ont été détectés en France, en plus des variants anglais et sud-africain, a indiqué jeudi 4 février le ministre de la Santé, Olivier Véran. 

On sait “depuis hier” qu’il y a “quatre cas de variant d’origine brésilienne, notamment dans le Var, dans la région Aura (Auvergne-Rhône-Alpes) ainsi qu’à la Réunion”, a déclaré Olivier Véran lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre, Jean Castex.

L’un de ces cas est “une femme qui revenait de Manaus au Brésil” et a transité par Sao Paulo, Francfort, Paris et Marseille, a précisé le ministre.

“Nous voulons limiter au maximum la diffusion de ces variants, gagner du temps pour pouvoir vacciner et protéger les plus fragiles d’entre nous”, a aussi assuré Olivier Véran.

Les variants sud-africain et brésilien “nous inquiètent encore davantage”

Pour autant, “les variants, parce qu’ils sont plus contagieux, sont amenés à remplacer progressivement le Covid-19 dans la forme que nous connaissons”, a-t-il prévenu.

“Le variant dit britannique a la particularité d’être plus contagieux, mais a priori pas plus grave”, a rappelé Olivier Véran.

Les variants sud-africain et brésilien “nous inquiètent encore davantage, d’abord parce qu’il existe moins de données sur les infections qu’ils entraînent, ensuite parce que certaines études tendent à montrer qu’il y a davantage de réinfections, et enfin parce que nous manquons d’éléments pour être pleinement sûrs que les vaccins seraient aussi efficaces sur ces variants”, a-t-il souligné.

Jean Castex et Olivier Véran ont indiqué que les variants représentaient environ 14% de l’ensemble des tests positifs au Covid-19 selon une enquête menée sur la journée du 27 janvier, contre 3,3% les 7 et 8 février. A ce stade, il s’agit “essentiellement du variant d’origine anglaise”, a précisé Olivier Véran.

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