Corse: Le parquet antiterroriste enquête sur le nouveau groupe armé

CORSE - Le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête sur l’annonce lors d’une conférence de presse clandestine de la création d’un nouveau groupe armé baptisé “FLNC Maghju 21” (mai 2021), a-t-on appris lundi auprès de...

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Le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête ouverte après la création d'un nouveau groupe indépendantiste armé en Corse (photo d'illustration prise en 2007 à Bastia).

CORSE - Le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête sur l’annonce lors d’une conférence de presse clandestine de la création d’un nouveau groupe armé baptisé “FLNC Maghju 21” (mai 2021), a-t-on appris lundi auprès de la procureure d’Ajaccio.

La police judiciaire et la sous-direction antiterroriste de la police nationale ont été cosaisies de cette enquête préliminaire ouverte pour association de malfaiteurs terroriste, a précisé à l’AFP une source judiciaire.

La création de ce nouveau groupe clandestin a été annoncée mercredi dernier, 45 ans jour pour jour après celle du Front de libération nationale de la Corse (FLNC) le 5 mai 1976 et alors que les quatre partis nationalistes de l’île ne sont pas parvenus à s’entendre et se présentent séparément aux élections territoriales de juin.

Se présentant comme des “militants de toutes les composantes du FLNC” actuellement en sommeil, le nouveau groupe armé a annoncé avoir décidé un “redéploiement tactique, dans l’attente de l’amorce par l’Etat français d’un véritable processus politique de règlement de la question nationale corse”, a indiqué, dans un lieu indéterminé, une personne cagoulée et vêtue de noire entourée de sept autres, également cagoulées et armées de fusils mitrailleurs et d’armes de poing.

Une situation qui n’évolue pas assez depuis que les armes ont été déposées

Un communiqué de trois pages a été remis à France 3 Corse qui l’a rendu public sur son site internet.

Les militants assurent que “pour le FLNC, la solution est politique”. Mais ils dénoncent le fait que depuis le dépôt des armes annoncé par le FLNC en juin 2014, “l’État français n’a nullement envisagé un véritable transfert de souveraineté pour la Corse”, en dépit de l’accession au pouvoir des nationalistes en 2015.

Tout en déplorant que l’union des partis nationalistes, au pouvoir localement depuis 2017, ait été incapable “de créer un rapport de force politique face à l’Etat”, le groupe appelle les électeurs à “voter en conscience pour les listes candidates se réclamant du nationalisme” aux territoriales.

Le groupe dénonce aussi “une gangrène mafieuse” en Corse et la généralisation de la vente et de la consommation de drogue.

Fin octobre 2020, une conférence clandestine s’était tenue en Haute-Corse avec deux hommes armés se revendiquant du “FLNC 76” et avait déjà donné lieu à l’ouverture d’une enquête pour “association de malfaiteurs terroristes” par le Pnat.

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