Covid-19: 400.000 doses du vaccin AstraZeneca snobées par les soignants vont servir au public

CORONAVIRUS - C’est une nouvelle qui va réjouir de nombreux Français autant qu’elle risque d’entamer la patience de l’exécutif. Ce vendredi 5 mars, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, le ministre de la Santé Olivier Véran a fait savoir...

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Olivier Véran, ici photographié durant le point presse gouvernemental du jeudi 4 mars sur l'épidémie de covid-19, a annoncé que 400.000 doses de vaccin AstraZeneca non utilisées par les soignants seraient mises à disposition du grand public.

CORONAVIRUS - C’est une nouvelle qui va réjouir de nombreux Français autant qu’elle risque d’entamer la patience de l’exécutif. Ce vendredi 5 mars, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, le ministre de la Santé Olivier Véran a fait savoir que le France allait mettre à disposition des centres de vaccination contre le covid-19 400.000 doses du vaccin produit par AstraZeneca. 

Des vaccins qui étaient normalement réservés pour le personnel soignant, ainsi que les pompiers, les ambulanciers et les aides à domicile, mais qui n’ont pas été demandés par ces derniers. 

Résultat: les doses vont être récupérées par les centres de vaccination et proposées au grand public (pour ceux qui font partie de la tranche des 50-64 ans atteints de maladies les exposant à des formes graves du covid-19). 

Sauf qu’à l’heure où l’exécutif ne cesse de rappeler au personnel soignant qu’il est important qu’il se fasse vacciner, “pour eux et pour leurs malades” (Olivier Véran va envoyer un courrier à cet égard ce vendredi), cette annonce montre surtout que la défiance perdure au sein de la population française et en l’occurrence de ceux qui sont le plus au contact des personnes fragiles. 

“Les soignants, comme d’autres catégories de Français ont pu hésiter avant d’accepter de se faire vacciner”, a quand même tenté de minimiser Olivier Véran ce vendredi matin. “Je suis convaincu que le taux de couverture vaccinale des soignants va augmenter dans notre pays”, a-t-il finalement assuré. 

Jeudi 4 mars, à l’occasion d’un point presse donné en compagnie du Premier ministre Jean Castex, Olivier Véran avait déjà insisté à ce propos. “Quand on est soignant, il est de notre responsabilité de se protéger soi-même et d’éviter d’exposer ceux dont on prend soin”, lançait-il, alors que moins d’un soignant sur trois dans le pays s’est pour l’heure fait vacciner. 

À voir également sur le HuffPost: Sur le vaccin AstraZeneca, “les réserves n’ont plus lieu d’être” assure Castex