Covid-19: À Saint-Étienne, des tests salivaires pour un dépistage massif

CORONAVIRUS - Des tests salivaires, moins invasifs pour lever les dernières réticences de la population. À partir de ce lundi 22 février et jusqu’au dimanche 28 février, la ville de Saint-Étienne lance sa deuxième campagne de dépistage massif...

Covid-19: À Saint-Étienne, des tests salivaires pour un dépistage massif

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Cette nouvelle campagne se fera sur la base d’auto-prélèvements salivaires (photo d'illustration)

CORONAVIRUS - Des tests salivaires, moins invasifs pour lever les dernières réticences de la population. À partir de ce lundi 22 février et jusqu’au dimanche 28 février, la ville de Saint-Étienne lance sa deuxième campagne de dépistage massif du Covid-19.

Présentée comme “une première” menée en France à grande échelle, elle sera basée sur un “test antigénique salivaire, complété par un deuxième prélèvement à l’entrée de l’orifice nasal, pour compenser la moindre charge virale contenue dans la salive”, explique Julien Tizot, directeur général de BioSpeedia, qui a breveté et commercialise le test conçu avec l’unité maladies infectieuses du CHU de Saint-Étienne.

Se tester soi-même

Les résultats de ces tests salivaires seront connus après 15 à 20 minutes. Pour se faire dépister, il suffit de se présenter avec sa carte vitale et une pièce d’identité dans un des 12 sites que la ville a réquisitionné. Les prélèvements pourront être effectués par la personne testée elle-même, sous le contrôle d’un personnel médical.

 

Afin de vérifier leur fiabilité à grande échelle, ces tests seront tous envoyés dans un laboratoire du centre hospitalier pour un contrôle PCR, tandis qu’une recherche systématique de variant sera appliquée à ceux qui se seront révélés positifs.

Près de 20.000 tests espérés en une semaine

Lors de la précédente campagne menée en janvier, moins de 7.000 personnes s’étaient rendues dans les 14 centres ouverts durant une semaine. Cette fois ci, l’objectif de réaliser au moins 20.000 tests, soit la moitié de l’ambition affichée lors de l’édition de janvier.

Cette nouvelle forme de dépistage “suscite beaucoup d’intérêt (...) dans la perspective de la réouverture des frontières, mais aussi des lieux de rassemblement”, estime Julien Tizot.

Autre nouveauté, un autobus de la Stas (Société des transports en commun de l’agglomération stéphanoise) ira à la rencontre des habitants avec à son bord des élèves-infirmiers qui tenteront de les sensibiliser à l’utilité de se faire tester.

 

Jeune acteur du marché du diagnostic, BioSpeedia, dont l’équipe de R&D est installée au sein du Centre Ingénierie et Santé de l’École des Mines de Saint-Étienne, figure, avec son partenaire Delpharm Biotech, parmi les 34 lauréats dévoilés la semaine dernière de l’appel à projets de France Relance, dans le cadre d’un investissement de plus de 6 millions d’euros destiné à produire des tests à Lyon.

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