Covid-19: Après Pfizer-BioNTech, Sanofi va aider à produire le vaccin de Johnson & Johnson
CORONAVIRUS - Sanofi va produire en France le vaccin contre le covid-19 de son concurrent américain Johnson & Johnson, comme il s’apprête également à le faire pour Pfizer-BioNTech, faute de pouvoir proposer à ce stade son propre vaccin pour...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
CORONAVIRUS - Sanofi va produire en France le vaccin contre le covid-19 de son concurrent américain Johnson & Johnson, comme il s’apprête également à le faire pour Pfizer-BioNTech, faute de pouvoir proposer à ce stade son propre vaccin pour lequel il a lancé un nouvel essai clinique ce lundi 22 février sur des volontaires.
Sanofi se chargera de la formulation et du remplissage des flacons sur son site de Marcy-l’Étoile, près de Lyon, ”à partir du troisième trimestre”, ”à un rythme d’environ 12 millions de doses par mois”, affirme dans un communiqué le laboratoire qui précise garder pour “priorité” la mise au point de ses deux candidats-vaccins.
“Notre ambition, c’est d’en faire le plus possible, si on peut en faire plus pourquoi pas”, a précisé à l’AFP le vice-président exécutif de Sanofi Pasteur, la branche vaccins de Sanofi, Thomas Triomphe.
Sanofi continue aussi la recherche sur son vaccin
C’est la deuxième fois que Sanofi met au service de la concurrence ses outils de production: il fabriquera à partir de l’été dans son usine allemande de Francfort plus de 125 millions de doses du vaccin à ARN messager mis au point par Pfizer-BioNTech.
Il a également annoncé lundi qu’il débutait une nouvelle étude de phase 2 de son principal candidat-vaccin développé avec le britannique GSK et utilisant la technologie de la protéine recombinante, espérant le mettre à disposition au quatrième trimestre. Il était initialement prévu pour l’été 2021.
“Cette nouvelle étude de phase II évaluera le potentiel d’une formulation affinée d’antigènes dans le but d’obtenir une réponse immunitaire optimale, en particulier chez les adultes plus âgés”, explique-t-il.
Le laboratoire développe également un second candidat-vaccin avec la société américaine Translate Bio, reposant sur la technologie plus récente de l’ARN messager (celle utilisée par les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna, déjà autorisés).
Une annonce saluée par Macron et l’Élysée
Cette annonce a été faite par le groupe pharmaceutique français à l’issue d’un entretien à l’Élysée entre le directeur général de Sanofi, Paul Hudson et le président de la République Emmanuel Macron. Ce dernier s’est d’ailleurs réjoui de l’annonce de l’entreprise.
Nous devons accélérer ensemble la production de vaccins via des partenariats industriels. Tout en poursuivant sa recherche, Sanofi va prendre en charge plusieurs étapes de fabrication du vaccin de Johnson & Johnson pour répondre rapidement à la demande européenne et mondiale. pic.twitter.com/TrlJoj2sBI
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 22, 2021
“Nous devons accélérer ensemble la production de vaccins via des partenariats industriels. Tout en poursuivant sa recherche, Sanofi va prendre en charge plusieurs étapes de fabrication du vaccin de Johnson & Johnson pour répondre rapidement à la demande européenne et mondiale”, a réagi Emmanuel Macron dans un tweet.
Ce partenariat répondra ainsi à “l’enjeu majeur” qui est d’“avoir de plus en plus de vaccins avec des technologies différentes”, notamment pour répondre aux variants du virus, a fait savoir la présidence française.
La France veut vacciner tous les adultes volontaires d’ici la fin de l’été
Sanofi “n’avait pas forcément d’intérêt” à venir en aide à ses concurrents, a précisé un conseiller de l’Élysée. Mais il l’a fait pour le bien commun, comme le souhaitait Emmanuel Macron qui “a beaucoup poussé les laboratoires à conclure des partenariats”, a-t-il ajouté.
Le 3 février, le chef de l’État avait annoncé que plusieurs sites français démarreraient la production de vaccins à partir de début avril, dont ceux de Moderna et de Pfizer/BioNTech. Afin, avait-il ajouté, de pouvoir vacciner tous les adultes volontaires “d’ici la fin de l’été”.
L’Élysée a également qualifié de “très bonne nouvelle” l’annonce par Sanofi qu’il allait débuter une nouvelle étude de phase 2 de son principal candidat-vaccin développé avec le britannique GSK.
À voir également sur le HuffPost: Les 4 grands types de vaccins contre le Covid-19 expliqués en 2 minutes