Covid-19: Castex en conférence de presse jeudi, de nouvelles restrictions attendues

POLITIQUE - Avant l’éclaircie, le “gros temps.” L’exécutif a beau espérer “un retour à une vie plus normale (...) peut-être dès la mi-avril”, il prépare également les esprits à de nouvelles semaines compliquées sur le front de l’épidémie de...

Covid-19: Castex en conférence de presse jeudi, de nouvelles restrictions attendues

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Castex en conférence de presse Covid jeudi, de nouvelles restrictions attendues

POLITIQUE - Avant l’éclaircie, le “gros temps.” L’exécutif a beau espérer “un retour à une vie plus normale (...) peut-être dès la mi-avril”, il prépare également les esprits à de nouvelles semaines compliquées sur le front de l’épidémie de coronavirus, selon les mots du porte-parole du gouvernement. Et à de nouvelles mesures? 

“Le retour à une vie plus normale est en vue, les lieux qui font notre vie sociale rouvriront, c’est un horizon au bout du tunnel que nous devons avoir en vue”, grâce à la vaccination, a ainsi expliqué Gabriel Attal ce mercredi 3 mars au sortir du Conseil des ministres, réaffirmant que la stratégie de “différenciée” allait perdurer face au covid-19.

“Si le virus circule très activement partout sur le territoire, toute la France n’est pas touchée de manière homogène: il y a une situation hétérogène qui appelle évidemment une réponse différenciée dans une vingtaine de départements en raison d’une situation particulièrement préoccupante”, a-t-il ajouté, en insistant sur “une approche graduée, ciblée, territoire par territoire”. 

Pour l’heure, la situation demeure “préoccupante”: “ce n’est pas une explosion, ce n’est pas une hausse exponentielle, mais c’est une montée continue” des cas positifs, a encore expliqué le porte-parole.

Une vingtaine de départements scrutés

En ce sens, de nouvelles mesures de restrictions doivent être annoncées jeudi lors de la conférence du Premier ministre Jean Castex, selon l’AFP, une semaine après avoir identifié une vingtaine de départements sous surveillance renforcée. Selon l’entourage de Gabriel Attal, dix nouveaux départements où la hausse des cas est forte pourraient également passer sous surveillance renforcée, alors que d’autres, où l’incidence baisse, pourraient en sortir.

Les cas de Paris et Marseille sont particulièrement scrutés. Le porte-parole du gouvernement a d’ailleurs indiqué qu’en ce qui concerne la capitale, les éventuelles décisions prises s’appliqueront à l’échelle de l’ensemble de l’Île-de-France. Il a souligné la “concertation avec les élus locaux, avec les acteurs territoriaux, afin que des mesures supplémentaires -si elles s’avèrent nécessaires- puissent être prises dans les meilleurs délais”.

Gabriel Attal a également appelé à “tout mettre en œuvre pour empêcher que la situation ne fasse tache d’huile dans les zones les plus préservées par l’épidémie” et à prendre “toutes les mesures nécessaires au moment où elles sont nécessaires dans cette situation.”

“L’horizon de la vaccination” 

Il s’est en revanche attaché à préciser qu’aucune mesure d’allègement des restrictions, y compris dans les départements où l’incidence est faible, n’était à l’ordre du jour avant plusieurs semaines.

Reste “l’horizon de la vaccination.” Emmanuel Macron devait tenir, ce mercredi après-midi, une réunion avec le chef du gouvernement et plusieurs ministres quant aux dispositifs à mettre en place pour permettre une prochaine “réouverture” du pays... et donner une perspective à des Français lassés par des mesures de confinement.

Pourquoi un tel cap? Gabriel Attal évoquait notamment, toujours à la sortie du Conseil des ministres, le fait que “le taux d’incidence et les contamination se réduisent chez les personnes qui ont été vaccinés en priorité.” 

“Ce que disent un certain nombre d’épidémiologistes (...) c’est que probablement à cet horizon -mi-avril- nous pouvons espérer avoir un impact notable de la vaccination sur le nombre de personne qui développent une forme grave et donc une diminution de la pression sur nos services hospitaliers et une montée en puissance de l’immunité collective qui peut nous permettre de desserrer les contraintes”, a-t-il détaillé. Demain, c’est loin. 

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