Covid-19: de nouvelles mesures à Nice et dans les Alpes-Maritimes
CORONAVIRUS - Près d’un an après le début de l’épidémie de Covid-19 en France, c’est une mesure inédite qui a été annoncée ce lundi 22 février. Dans les Alpes-Maritimes, le département de l’hexagone le plus violemment touché en ce début d’année,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
CORONAVIRUS - Près d’un an après le début de l’épidémie de Covid-19 en France, c’est une mesure inédite qui a été annoncée ce lundi 22 février. Dans les Alpes-Maritimes, le département de l’hexagone le plus violemment touché en ce début d’année, un confinement local a été décrété pour les weekends sur le littoral, comme l’a précisé le préfet Bernard Gonzalez durant un point presse.
Après consultation avec les élus, la préfecture du département avait annoncé dimanche avoir transmis des propositions de mesures, sans préciser lesquelles, au gouvernement. Les résultats des arbitrages ont donc été présentés ce lundi midi.
Le taux d’incidence est particulièrement élevé dans la métropole niçoise, la principale du département, avec près de 600 cas positifs pour 100.000 habitants, près de trois fois la moyenne nationale (190), tandis qu’environ 10% des tests de dépistage s’avèrent positifs (contre 6% pour l’ensemble de la France), dans un contexte de diffusion du variant britannique, plus contagieux. au CHU de Nice, plus de 90% des places en réanimations sont occupées, a ajouté le préfet.
Les élus réclamaient ces mesures
Les élus locaux, à l’image du maire de Nice Christian Estrosi et du député LR Éric Ciotti, plaidaient donc depuis plusieurs jours pour cette solution d’un reconfinement local, dont l’idée avait déjà largement infusé la population avant même l’officialisation de la mesure.
Éric Ciotti s’est d’ailleurs agacé dans Nice Matin que l’annonce soit faite aussi tardivement, un choix dont il impute la responsabilité à l’exécutif. “Peut-être y a-t-il des incertitudes au plus haut sommet de l’État?”, s’est-il même interrogé, assurant pourtant que l’ensemble des mesures était d’ores et déjà arrêté depuis dimanche.
Ce déploiement de nouvelles mesures fait également grincer des dents dans les Alpes-Maritimes parce qu’il intervient en pleine période de vacances scolaires, alors que des touristes -extérieurs donc au département- sont déjà sur place ou en train de s’y rendre.
Limiter les mouvements
Parmi les propositions des élus locaux figurait ainsi l’idée de ce confinement local uniquement en vigueur du vendredi 18 heures au lundi matin 6 heures, et sur le littoral. Il entrera en vigueur pour les deux prochains weekends, pour commencer, et il sera toujours possible de sortir, muni d’une attestation, pour faire du sport, ou ses courses, et ce dans un rayon de 5km autour du domicile.
En outre, Bernard Gonzalez a annoncé une fermeture temporaire dès ce mardi 23 février des commerces de plus de 5.000m2, à l’exception des pharmacies et des commerces alimentaires, ainsi qu’une réduction de la jauge dans les commerces qui, eux, resteront ouverts (de 10 à 15m2 par client).
Le masque va quant à lui être rendu obligatoire dans toutes les zones fréquentées du département, la diffusion de musique et la consommation d’alcool sur la voie publique étant à nouveau interdite. Toujours dans l’idée de freiner la propagation du virus, des contrôles renforcés aux frontières vont être mis en place et des campagnes de tests auront lieu dans les aéroports sur les voyageurs arrivant de l’étranger.
Accélérer la vaccination
“L’heure n’est plus à la pédagogie, elle est à la responsabilité”, a insisté pour finir le préfet, prévenant que des contrôles stricts auraient lieu pour s’assurer que les mesures soient respectées. En revanche l’interdiction des entrées dans le département, hors motif impérieux et la limitation des déplacements dans un rayon de 100 kilomètres évoquées par les élus et soumises au gouvernement ont été écartées.
“L’accélération de la campagne vaccinale est nécessaire”, a ajouté Bernard Gonzalez, précisant que 4500 doses supplémentaires de vaccin Pfizer arriveraient dans la journée de lundi dans le département. Des milliers de vaccins AstraZeneca vont également être mis à disposition pour vacciner les personnes âgées de 50 à 64 ans présentant des comorbidités.
À entendre les responsables locaux (dont Christian Estrosi qui évoquant dimanche une situation “catastrophique” sur place, et la députée LR Marine Brenier qui la qualifiait de “dramatique”) et à voir les mesures prises par le gouvernement, l’ajout de ces nouveaux dispositifs leur aura semblé indispensable.
À voir également sur le HuffPost: Le silence pesant à l’Open d’Australie après le reconfinement de Melbourne