Covid-19: Gabriel Attal défend fermement la décision de ne pas reconfiner en janvier

COVID-19 - “Il n’y a pas eu de pari” sur la santé des Français: le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, défend fermement dans le Journal du Dimanche la décision prise en janvier de ne pas reconfiner le pays face au Covid-19.“S’il était...

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Gabriel Attal, ici à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), le 14 mars 2021.

COVID-19 - “Il n’y a pas eu de pari” sur la santé des Français: le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, défend fermement dans le Journal du Dimanche la décision prise en janvier de ne pas reconfiner le pays face au Covid-19.

“S’il était possible de revenir au 29 janvier, on prendrait la même décision, assure Gabriel Attal dans une interview, en se référant à la décision surprise prise alors par le président Emmanuel Macron, alors qu’un reconfinement était largement attendu. 

Le porte-parole cite les exemples de pays voisins: “L’Allemagne, en confinement strict depuis mi-décembre, l’est toujours et les cas augmentent. L’Italie entame un quatrième confinement parce que l’épidémie y repart au galop”. 

“La clé de la sortie de crise, ce n’est pas le confinement mais la vaccination”, plaide-t-il auprès du JDD: “Certains plaident pour le confinement permanent. Nous, on veut y arriver avec le moins de restrictions possible”.

“Il n’y a pas eu de pari”

Au journal qui lui demande si le pari du chef de l’État a été perdu, il rétorque: “Il n’y a pas eu de pari. On ne fait pas de pari sur la santé des Français et on ne prend pas des décisions aussi lourdes sur des hypothèses, mais sur des faits”. 

Or, relève-t-il, “l’envolée de l’épidémie annoncée pour mi-février ne s’est pas produite. Les prévisions annonçaient 30.000 contaminations par jour à la mi-mars après un confinement d’un mois. On est aujourd’hui, sept semaines plus tard, parvenu à ces mêmes chiffres grâce aux efforts de tous sans avoir confiné nationalement: c’était donc la bonne décision”.

Interrogé sur la possibilité de desserrer les contraintes mi-avril, il continue de juger cet objectif “atteignable”.

“Lorsqu’on aura vacciné un nombre suffisant de personnes à risque, la pression hospitalière baissera, ce qui nous donnera une chance de desserrer les contraintes à cet horizon”, dit-il: ”Ça reste l’objectif, dans un contexte néanmoins préoccupant sur le plan épidémique et marqué par la diffusion du variant britannique.”

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