Covid-19: la Belgique ferme la plupart des écoles et certains commerces
CORONAVIRUS - Le Premier ministre belge Alexander De Croo a annoncé ce mercredi 24 mars un durcissement des restrictions dans les commerces et les écoles du pays afin d’“essayer de surmonter la troisième vague” de la pandémie de covid-19, sur...
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CORONAVIRUS - Le Premier ministre belge Alexander De Croo a annoncé ce mercredi 24 mars un durcissement des restrictions dans les commerces et les écoles du pays afin d’“essayer de surmonter la troisième vague” de la pandémie de covid-19, sur fond de nette accélération des chiffres.
Les métiers de contacts non médicaux (coiffeurs notamment) vont de nouveau fermer à partir de samedi pour quatre semaines, période pendant laquelle les commerces jugés “non essentiels” (hors alimentation, pharmacies, librairies) ne pourront accueillir des clients que sur rendez-vous, a précisé une source gouvernementale.
La semaine prochaine, la dernière avant la coupure de quinze jours des vacances de Pâques, seules les écoles maternelles resteront ouvertes, alors que les cours seront “suspendus” pour tous les autres niveaux. “L’objectif est de pouvoir rouvrir pleinement les écoles le 19 avril” après les congés, a affirmé Alexander De Croo. Pour le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke “c’est une priorité absolue”.
Déjà cinq mois sans cours en présentiel
Face à l’ampleur de la deuxième vague, à l’automne dernier, les autorités belges avaient déjà dû prolonger d’une semaine les vacances scolaires de la Toussaint. Depuis cinq mois, les étudiants et certains élèves du secondaire n’ont quasiment jamais pu remettre les pieds dans leurs établissements. Le gouvernement belge a souhaité ce mercredi que tous les collégiens et lycéens puissent “si possible” revenir dans leurs classes et cesser tout enseignement à distance le 19 avril.
La Belgique est confrontée depuis dix jours à une forte remontée des contaminations et des hospitalisations de malades atteints du covid, en raison principalement de la forte contagiosité du variant anglais, largement dominant dans le pays. La circulation du virus n’a jamais été aussi intense “depuis quatre mois”, a dit le Premier ministre pour justifier les nouvelles restrictions.
Le gouvernement belge s’inquiète en particulier d’un nouveau risque de surcharge des soins intensifs, alors que le nombre de patients atteints du covid dans ces unités a plus que doublé en six semaines (à 637 mercredi, selon les chiffres officiels). Depuis lundi, les hôpitaux belges doivent réserver à ces malades la moitié de leurs lits de réanimation, soit 1.000 à l’échelle nationale, par mesure de précaution.
Un bond violent de l’épidémie
Par ailleurs, le nombre de nouvelles contaminations a franchi mardi les 4.000 par jour en moyenne au cours de la semaine écoulée, soit un bond de 41% par rapport aux sept jours précédents. On en comptait encore autour de 2.000 par jour il y a deux semaines.
“L’objectif reste toujours de passer un été sans souci, c’est à notre portée”, a assuré Alexander De Croo, alors que 11,4% de la population âgée de plus de 18 ans a reçu une première dose de vaccin (5% les deux doses).
Le dirigeant libéral flamand a aussi confirmé que les voyages non essentiels hors de Belgique resteraient interdits jusqu’à la fin des vacances de Pâques (soit jusqu’au 18 avril inclus), promettant des contrôles “sensiblement renforcés” aux frontières.
Les contacts dits “rapprochés” restent limités, à l’intérieur, à une personne en plus des membres du foyer, et les rassemblements en extérieur à quatre adultes maximum. La Belgique vit un confinement partiel depuis fin octobre. Les écoles sont restées ouvertes lors de la deuxième vague, mais cafés, restaurants et salles de spectacle n’ont jamais pu reprendre leur activité depuis cinq mois.
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